PONTEINS Denis ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours
PONTEINS Denis


 


 

 

 






 


Né le 23 mai 1909
-

 

 

Sous-Lieutenant

6 victoires en collaboration
1 victoire probable en collaboration





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Sgt
193?
 
Armée Air 1930 1931 Elève Pilote France
S/C
193?
 
32e Esc Mixte 1931 1932 Pilote France
Adj
01/04/39
 
GC II/7 1932 12/40 Pilote France
A/C
01/01/40
 
GC I/8 1/41 12/42 Pilote France - Montpellier


Denis Ponteins est né le 23 mai 1909 à Losse, dans le département des Landes. Boursier de pilotage à l'école Bleriot de Buc à partir de mars 1929, il obtient son brevet de pilote le 12 septembre de la même année. Le 2 octobre, il s'engage dans l'Armée de l'Air au titre du 2eme Groupe d'Ouvriers Aéronautiques et rejoint la base d'Istres où il se spécialise dans la chasse. A sa sortie, il est affecté, le 4 avril 1930, au 32e Régiment d'Aviation Mixte de Dijon, dont le 2eme Groupe forme la 7eme Escadre de Chasse en octobre 1932. Le Sergent Ponteins, pilote au GC II/7, obtient le certificat de chef de patrouille le 16 juin 1937. Il est promu Adjudant le 1 avril 1939. Lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, le 3 septembre 1939, il est membre de la 4eme Escadrille, basée à Luxeul et équipée de MS 406. Il est de nouveau promu, cette fois-ci au grade d'Adjudant-Chef, le 1 janvier 1940.

 

MS 406 - GC II/7 - 1940

 

CAMPAGNE DE FRANCE

 

19 avril 1940

 

 

Au retour d'une protection d'un appareil de reconnaissence du GR I/52, 5 MS 406 d'un dispositif (patrouille double + patrouille triple) attaquent un Hs 126 de la 2.(H)/13 qui vole à 6500 mètres au-dessus de Neuf-Brisach. Le Sergent Planchard est le premier à tirer, sans autre effet que d'entrainer le départ du Hs 126 en piqué, poursuivit par le Capitaine Hugo (MS 406 n° 977) qui attaque à son tour et touche l'appareil . C'est ensuite au tour de l'A/C Ponteins de causer des dégâts à l'empennage. L'appareil s'écrase finalement à Dessenheim après avoir été achevé par les Sgt Passemard et Catois et par le S/C De Fraville.

Le Capitaine Hugo et le Sergent Planchard attaquent ensuite un Do 17 lui-même pris pour cible par la DCA de Belfort. Après avoir épuisé leurs munitions, les deux français abandonnent l'appareil allemand vers Fessenheim, la victoire leur étant toutefois confirmée en l'absence de vérification de la chute.

L'après-midi même, l'annulation d'une mission de protection débouche sur la mise sur pied d'une mission de chasse libre. Le dispositif est guidé par le sol vers un Ju 88D de la 4.(F)/121 qui parvient tout d'abord à distancer les Morane. Deux patrouilles parviennent toutefois à lui couper la route à l'Est de Kaiserstül et après avoir été tiré par l'A/C Valentin, l'appareil se met à fumer. Multipliant les évolutions, l'appareil parvient à s'échapper. Bien que 7 pilotes aient tiré dessus, seul l'A/C Valentin aurait reçu le crédit de cet appareil accordé comme probable bien que celui-ci ne figure pas dans les listes officielles. (Le Sous-Lieutenant Krol est crédité d'un appareil endommagé dans Aces High de Christopher Shores). Dans tous les cas, l'appareil en question rentre à sa base.

Début mai, le groupe reçoit ses 3 premiers D520, appareil qui doit remplacer le MS 406. Le 6 mai, un premier accident provoque la destruction du n° 26, piloté par l'A/C Ponteins qui s'en sort indemne.

 

11 mai 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 11 mai, le premier message d'alerte provoque le départ de la totalité des 21 avions encore disponibles. Le Commandant Durieux prend la tête de la formation alors même que les bombardiers commencent à survoler la piste, provoquant une certaine confusion. Pendant que quelques pilotes restent en protection sur Luxeuil, les autres prennent plein Ouest à la poursuite d'une vingtaine de He 111 du III./KG 51 qui attaquent Lyon Bron. Vers 9 h 00, le [9K + MT] du 9./KG 51 quitte la formation avec le moteur droit en feu et le train sorti. Attaqué par pas moins de 14 pilotes, le bombardier s'écrase près du village de Montsauche, au Nord de Chateau-Thierry. Le pilote est mort mais 4 hommes d'équipage ont sauté en parachute et seront constitués prisonniers. La victoire est partagée entre (Sgt) Passemard Amédée (MS 406 n° 802) (Cdt) Durieux (Cpt) Hugo Henri (Lt) Goettel (Slt) Valentin Georges (Slt) Pomier-Layrargues René (Slt) Louis Camille (A/C) Ponteins Denis (MS 406 n° 89) (S/C) Gourbeyre (S/C) Panhard René (MS 406 n° 264) (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Planchard (Sgt) Bret Emile (C/C) Novakiewicsz . (Le Sous-Lieutenant Dussart est varialement inclus dans la liste des pilotes crédités de cette victoire, de même que le S/C Lefebvre qui, contraint de se poser en campagne, ne semble pas avoir pris part au combat).

Au retour de la mission, le Cpt Hugo pose son appareil qui doit être réformé. Trois autres He 111 sont accordés ce jour là, deux probables et un confirmé.

La patrouille du du S/C Doudiès, isolée, revient au terrain lorsqu'elle reçoit l'ordre de se diriger vers Dijon et finalement Vesoul où elle intercepte un groupe de 18 He 111 du I./KG 51. Après avoir attaqué le peleton, ils constatent l'absence de l'un des bombardiers qui sera accordé comme probable au S/C Doudiès et au Sgt Grimaud (MS 406 n° 88) . Le Sergent Grimaud ayant épuisé toutes ses munitions et le Slt Krol ayant ses armes enrayées, le S/C Doudiès appelle du renfort qui arrive sous la forme de 7 pilotes du GC III/6 avec lesquels il abat, à 9 h 58, le 9K + GH. L'appareil se pose sur le ventre à Pirey, au Nord de Besançon et l'équipage est capturé.

Dans le même temps, le terrain est attaqué une nouvelle fois. Une patrouille simple décolle à 10 h 00 (Sous-LieutenantsDussart et Mangin et Sgt Boillot). Ils se dirigent vers Belfort puis Lure et interceptent des Ju 88 du II./KG 51 qui effectuent leur bombardement. L'un d'eux est sérieusement touché par les 3 pilotes. La risposte est toutefois efficace et le Sgt Sous-Lieutenant Dussart, moteur en feu, se blesse au visage en posant son MS 406 à Mélisey. Le Sgt Boillot est aussi touché, pose son appareil moteur calé, lorsqu'il est pris pour cible par la défense anti-aérienne du terrain qui le prend pour un allemmand. L'appareil déjà bien endommagé prend quelques impacts au passage et devra être réformé. Au final, Dussart et Boillot reçoivent le crédit d'une victoire sur un Ju 88 confirmée partagés entre eux deux et Mangin reçoit le crédit d'un He 111 probable.

Au soir du 11 mai, le bilan fait état de 2 tués par bombardement avec de nombreux appareils endommagés. Au total, le Groupe a perdu 18 appareils (dont les 88 et 89 de Grimaud et Ponteins lors d'un bombardement). Quatre appareils déjà indisponibles sont définitivement détruitsde même qu'un D520 par mitraillage le lendemain alors qu'aucune victoire ne vient compenser ces destructions. Seule la DCA parvient à abattre l'un des 6 assaillants dont le pilote est capturé. Une piste de secours est aménagée à 2 km du terrain, en bordure de bois, avec une piste de 20 m de large qui ne permet le décollage que d'un appareil à la fois mais offre des abris naturels pour les appareils trop exposés.

15 mai 1940

Une patrouille triple composée de 8 pilotes couvre le terrain sur alerte à partir de 11 h 40 lorsque 3 He 111 du Stab./KG 55 sont interceptés alors qu'ils font route au Sud-Ouest. Le Sous Lieutenant Valentin touche un bimoteur dont le moteur fume et le train s'abaisse. Les deux autres bombardiers restent groupés et les autres pilotes du GC II/7 poursuivent l'attaque sur l'appareil endommagé qui disparait dans les nuages après avoir largué ses bombes dans la nature. Le Cpt Papin attaque ensuite seul un autre peleton mais sans résultat. L'appareil abandonné moteur fumant se posera finalement en Suisse et sera accordé aux 8 pilotes ayant pris part au combat : (Sgt) Passemard Amédée (Cpt) Papin Labazordière Tony (Slt) Valentin Georges (Slt) Krol Waclaw Szczepan (Slt) Gruyelle Michel (A/C) Ponteins Denis (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Gaufre.

 

Dewoitine 520 - GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)

 

28 mai 1940

Une patrouille simple décolle à 5 h 25. Elle est rapidement réduite à 2 D 520et envoyée couvrir la région d'Is-sur-Tille. Vers 6 h 50, l'A/C Ponteins et le Sergent Planchard attaquent un Do 17 qui se cache dans les nuages et en ressort au Nord de Chalindrey avant de disparaitre de nouveau, visiblement touché par les deux pilotes car le mitrailleur ne tire plus. L'appareil est tout d'abord considéré comme étant tombé chez l'ennemi et donc attribué comme probable aux deux pilotes. Il sera ensuite attribué comme certain après être tombé dans la forêt de Montavoir. En fait, il pourrait s'agir d'un Dornier du 3.(F)/22 [4N + CL] qui parvint à regagner ses lignes avec un blessé à bord.

1 juin 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le groupe est désormais totalement équipé en Dewoitine D 520, soit une vingtaine d'appareils au total. Tous sont disponibles. En revanche, côté pilotes, deux parmi les plus expérimentés sont malades ; le Cpt Hugo et le Sous-Lieutenant Valentin. Ce jour là, la pression allemande se porte sur Lyon et Marseille. Se trouvant sur la route des bombardiers, le GC II/7 effectue plus de 40 sorties pour les intercepter.

Après quatre missions sans histoire, un dispositif de quatorze D 520 prend l'air à 11 h 15 et se scinde en deux groupes. La troisième escadrille est emmenée par le Capitaine Papin sur Dijon et la quatrième par l'A/C Ponteins sur Chalindrey. Vers 12 h 30, le S/C Lamblin (D 520 n° 104) prend contact avec une trentaine de He 111 du III./KG 53 au Sud de Saint-Jean-de-Losne. Les 14 pilotes se regroupent alors et attaquent le peleton de bombardier tout au long de la vallée du Doubs. Lamblin attaque seul un He 111 qui s'enfuit vers la Suisse. L'A/C Ponteins, seul également, en tire un second qui se met en spirale en trainant un panache de fumée blanche après que le français ait tiré 60 obus et 600 cartouches dans sa direction. Quatres autres pilotes (Gourbeyre, Boillot, Planchard et Louis) attaquent sans résultat. Les appareils Suisses auraient aussi intercepté l'un des bombardiers venu se réfugier de l'autre côté de la frontière.

Au final, le Commandant Durieux accorde un He 111 probable à 4 pilotes : (Cpt) Papin Labazordière Tony (S/C) Lamblin Jacques (S/C) Doudiès Jean (S/C) Grimaud Henri (D 520 n° 230) alors que la victoire confirmée est partagée entre 9 pilotes : (Cpt) Papin Labazordière Tony (Slt) Louis Camille (A/C) Ponteins Denis (S/C) Gourbeyre (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Boillot Pierre (S/C) Grimaud Henri (Sgt) Planchard (Sgt) Passemard Amédée (D 520 n° 251). Ces deux victoires seront variablement attribuées à différents pilotes selon les périodes et font encore l'objet de controverse.

 

A 14 h 05, une patrouille double légère (Sous-Lieutenants Gruyelle et Krol (D 520 n° 241), Sergent Grimaud et C/C Novakiewicsz prend l'air sur alerte en couverture de Dijon / Lons-le-Saulnier. Le Capitaine Williame, du GC I/2 suit au même moment un groupe de bombardiers après avoir du laisser s'échapper un premier groupe. Il oriente par radio les pilotes du GC II/7. A 15 h 25, ils prennent contact avec les Heinkel He 111 dont l'un est abattu au Nord d'Artois par 4 D 520 du GC II/7 qui aident les 3 MS 406 du GC II/2. Le Sous-Lieutenant Krol semble devoir se poser en campagne près de Luxeuil avec son n° 241.

 

Une patrouille légère qui décolle sur alerte à 15 h 00 dans la région de Pontarlier et composée des Sous-Lieutenant Bouton, S/C Doudiès et Panhard (D 520 n° 116), Sgt Martin et Passemard, rejoints par le Commandant Mümler, interceptant 18 He 1111 du III./KG 53 au Sud de Besançon. Vers 16 h 45, le AI + CT du 9./KG 53 s'écrase au Nord de Montbéliard après avoir été tiré par l'ensemble des pilotes à l'exception de Panhard qui se voit pourtant crédité de la victoire alors que le Sgt Passemard n'obtient aucun crédit.

Ensuite, le commandant Mümler se joint aux Curtiss du GC I/5 et abat avec eux un He 111 près d'Epinal. Le He 111H (WNr 5474) [AI + EL] de la 3./KG 53 est abattu à 17 h 30 après avoir été précédemment attaqué par le Lieutenant Paul Schenk et le Capitaine Werner Lindecker de la Cie.Av 15 de l'Aviation Suisse.

5 juin 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une journée avec une trentaine de sorties dans résultat, la journée du 5 débute par une patrouille simple en couverture, sur alerte, de la région située au Nord-Est de Dijon, à partir de 7 h 26. Les 3 pilotes prennent contact à l'Est de Dijon avec un Dornier Do 215 qui se met aussitôt en rase-mottes. Ils le poursuivent et l'abandonnent en plaine d'Alsace avec un moteur crachant de la fumée noire et à l'évidence de nombreux coups reçus dans le fuselage. La victoire sera confirmée et attribuée aux 3 pilotes ((Sgt) Martin René Lucien (S/C) Doudiès Jean (C/C) Novakiewicsz ) après avoir été initialement accordée comme probable à seulement deux d'entre-eux.

Un peu plus tard dans la journée, le GC II/7 reçoit l'ordre d'envoyer tous les moyens disponibles sur le front Nord. Les allemands ont déclenchés leur offensive dans la Somme et les Groupes stationnés à l'Est seront appelés en renfort à un moment ou à un autre. A partir de 12 h 15, un total de 25 D 520 prend l'air à destination de Meaux-Esbly où il retrouve le GC I/3, lui aussi équipé de D 520. A 16 h 30, 8 pilotes d'une patrouille triple participent à la protection de bombardiers sur Bray-sur-Somme / Athies / Proyat en compagnie d'une patrouille du GC I/3. Depuis une position favorable, plus haut et dans le soleil, une quinzaine de Me 109 fondent sur la patrouille haute. Touché dès le début, l'A/C Ponteins parvient à riposter et atteint l'aile gauche de l'appareil allemand. Il est alors de nouveau touché et doit évacuer son D 520 n° 273 en parachute, blessé. L'appareil en flamme s'écrase aux environs de Berny-sur-Noye. En voulant se dégager trop violemment, son équipier, le Sergent Brêt se met en vrille. Sonné et victime d'une laision pulmonaire liée à la violence du chox, il finit par atterrir à Evreux où il brise son Dewoitine.

Lancés, les Me 109 poursuivent leur assaut en attaquant la patrouille moyenne. Le Sous-Lieutenant Camille Louis est tué à bord de son n° 240.

La patrouille basse, en revanche, parvient à réagir et le Sous-Lieutenant Pomier Layrargues tire alors qu'il se trouve en position cabrée sur un Me 109 dont le pilote doit sauter en parachute près de Canly. Le pilote allemand n'est autre que l'illustre Werner Mölders, Kommandeur du III./JG 53, alors premier As de la Luftwaffe avec 25 victoires à son actif. Entrainé dans un combat avec 5 autres Me 109, le pilote français parvient à en abattre un second avant de succomber à son tour aux commandes du D 520 n° 266, à Marissel, dans la banlieu de Beauvais. Seuls quatre pilotes rentrent indemnes à leur terrain sur les 8 du départ, sans revendication. En fait, celles-ci interviendront plus tard et changeront plusieurs fois. Au final, Pomier-Layrargues se voit attribuer 2 victoires sures dont une à laquelle Ponteins aurait put prendre part.

Ce jour là, les allemands revendiquent 10 victoires pour 3 pertes de leur côté.

En soirée, un autre pilote du Groupe, le Sous-Lieutenant Polonais Wiktor Strzembosz est grièvement blessé alors qu'il tentait d'attaquer un Hs 126. Surpris par des Me 109 du I./JG 1, il est abattu à bord du D 520 n° 233.

 

Après d'être replié jusqu'à Perpignan, le GC II/7 traverse la Méditerranée le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba, le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne de France, l'Adjudant-Chef Ponteins réalise 20 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin qui s'ajoutent aux 70 réalisées entre le 3 septembre et le 9 mai 1940, lui permettant de remporter 6 victoires et 1 probable. Au total, le GC II/7 aura effectué 430 missions, réalisé 1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. Il aura remporté 39 victoires confirmées et 13 probables.

 



 

Une fois sa convalescence achevée, Debis Ponteins est affecté à la 2eme Escadrille du GC I/8, le 1 janvier 1941. L'unité est équipée de Bloc 152 et installée à Montpellier. Démobilisé le 30 novembre 1942, l'A/C Ponteins est placé en congé d'armistice le 1 mars 1943. Ayant rejoint les FFI de la Côte d'Or le 6 juin 1944, il est chargé, jusqu'au 11 septembre, d'aménager des terrains d'atterrissage de fortune pour les Westland Lysander britanniques qui effectuent des "missions spéciales". Rappelé, il est affecté à l'état-major à Dijon, le 25 septembre 1944 et promu Sous-Lieutenant le 25 décembre suivant. Du 19 février 1945 au 15 janvier 1946, il sert comme moniteur au CIC de Meknès, puis il devient officier adjoint de la section aérienne. Promu Lieutenant 2 jours plus tard, il passe à l'Escadrille de Liaison aérienne n° 41 le 1 juillet 1947. Un mois plus tard, il prend le commandement du STR 929 de Dijon et effectue de septembre à novembre un stage de contrôleur d'opérations aériennes à l'issue duquel il est nommé capitaine, le 1 avril 1950. Affecté comme moniteur au centre d'instruction des contrôleurs d'opérations aériennes n° 930 (CICOA 930) à Dijon le 1er mai 1952, il est promu commandant le 1er Juillet 1956. En juin 1957, il devient commandant en second maître radar 10/921 (SMR 921) de Contrexéville et reçoit la direction du centre mobilisateur 221 à Dijon le 23 mai 1959. Admis à la retraite à partir du 1er juin 1963, il est promu au grade de Lieutenant-Colonel de réserve le 1er Décembre 1964 avec 2512 heures de col à son actif.


 

NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle peut-être organisée comme suit :

- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles légères).

 

 


Traducteur / Translator / Traduttore / übersetzer / vertaler

 



Croix de guerre
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
o
.
6
  Collaboration
Probables  
o
.
1
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
19/04/40 Détruit Hs 126
2(H)./13 MS 406 GC II/7 Balgau
1
1
1
1
1
(Cpt) Hugo Henri
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) de Fraville Robert
(Sgt) Passemard Amédée
(Sgt) Catois
11/05/40 09.00 Détruit He 111
III./KG 51 [9K + MT] MS 406 GC II/7 Montsauche
2
1
4
1
2
1
1
2
1
2
3
2
2
1
(Sgt) Passemard Amédée
(Cdt) Durieux
(Cpt) Hugo Henri
(Lt) Goettel
(Slt) Valentin Georges
(Slt) Pomier-Layrargues René
(Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre
(S/C) Panhard René
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Planchard
(Sgt) Bret Emile
(C/C) Novakiewicsz
15/05/40 11.40 Probable He 111
Stab./KG 55 MS 406 GC II/7 Montagne du Lamont
-
-
-
-
-
-
-
-
(Sgt) Passemard Amédée
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Valentin Georges
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
(Slt) Gruyelle Michel
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Gaufre
28/05/40 06.50 Détruit Do 17
3.(F)/22 D 520 GC II/7 Forêt de Montavoir
3
3
(A/C) Ponteins Denis
(Sgt) Planchard
01/06/40 12.30 Détruit He 111
III./KG 53 D 520 GC II/7 Forêt de Sorans
6
3
4
3
5
5
1
4
3
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Boillot Pierre
(S/C) Grimaud Henri
(Sgt) Planchard
(Sgt) Passemard Amédée
01/06/40 16.45 Détruit He 111
9./KG 53 [AI + CT] D 520 GC II/7 Champagney
3
3
5
5
4
1
4
(Cdt) Mümmler M
(Lt) Bouton
(S/C) Doudiès Jean
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Panhard René
(Sgt) Martin René Lucien
(Sgt) Passemard Amédée
05/06/40 Détruit Me 109
D 520 GC II/7 Canly
6
5
(A/C) Ponteins Denis
(Slt) Pomier-Layrargues René


Sources

Avions Hors Série numéro 20 : Les As français de 1939 - 1940 : Première partie d'Accart à Lefol
Avions Hors Série numéro 25 : Les As français de 1939 - 1940 : Seconde partie de Le Gloan à Williame
Magazine : Avions n° 142 - Janvier 2005
Magazine : Avions n° 143 - Février 2005