HUGO Henri ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours HUGO Henri
HUGO Henri


 

 






 


Né le 22 janvier 1912
Décédé le 1 novembre 1996

 

 

Commandant

7 victoires en collaboration
1 victoire probable





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Slt
10/33
 
Armée Air 1933 1937 Elève Pilote France
Lt
1937
 
GC II/7 1/37 06/40 Chef Escadrille France
Cpt
194?
 
GC II/7 06/40 09/41 Chef Escadrille AFN
Cdt
09/43
 
Armée Air 09/41 1943 Staff France
     
GC II/7 09/43 09/44 Commandant France
     
Etat-Major 09/44 03/45 Staff France
     
4e Esc de Chasse 03/45 1947 Commandant France


Henri Hugo est né le 22 janvier 1912 à Dijon. Ancien élève du Prytanée militaire, il intègre l'école spéciale militaire de Saint Cyr en octobre 1931. Lorsqu'il en sort, en octobre 1933 avec le grande de Sous-Lieutenant, il choisit l'Armée de l'Air et entre à l'école d'application. Breveté pilote, il est affecté au GC II/7 dont il prend le commandement de la 4eme Escadrille avec le grade de Lieutenant, le 25 janvier 1937. L'unité est alors équipée de Nieuport NiD 622 puis 629 avant d'être équipé de Blériot Spad 510 l'été suivant. Au printemps 1939, le GC II/7 reçoit ses premiers MS 406, dont elle est dotée à la déclaration de guerre le 3 septembre 1939. A cette date, le Groupe se trouve à Luxeuil.

 

MS 406 - GC II/7 - 1940

 

CAMPAGNE DE FRANCE

 

3 janvier 1940

 

Le 3 jenvier 1940, deux patrouilles doubles assurent une fois de plus la protection d'un appareil de reconnaissance Potez 63-11. Vers 11 h 10, 3 Me 109D-1 du JGr 176 qui assurent eux-mêmes l'escorte d'un Dornier, se lancent à l'attaque de la formation Française. Tirant sur Me 109 qui se montre menaçant à l'égard du Sergent Boillot, le Sergent-Chef Jonaszick voit immédiatement le pilote allemand s'affaisser et l'appareil partir en vrille vers Effringen. L'appareil se pose finalement sur le ventre à Mülhausen, moteur coupé et appareil endommagé à 50%.

Le Capitaine Hugo (MS 406 n° 977) de son côté tire aussi sur un Me 109 mais ne peut le suivre et assister à sa chute, ne lui permettant d'obtenir que le crédit d'une victoire probable.

De leur côté, 6 pilotes de la troisième escadrille rencontrent un Do 17 en fin de mission. L'appareil est immédiatement pris en chasse par le Sous-Lieutenant Gruyelle et le Sergent Martin. L'appareil continue et seul le crédit d'un appareil endommagé sera accordé.

19 avril 1940

 

 

 

 

Au retour d'une protection d'un appareil de reconnaissence du GR I/52, 5 MS 406 d'un dispositif (patrouille double + patrouille triple) attaquent un Hs 126 de la 2.(H)/13 qui vole à 6500 mètres au-dessus de Neuf-Brisach. Le Sergent Planchard est le premier à tirer, sans autre effet que d'entrainer le départ du Hs 126 en piqué, poursuivit par le Capitaine Hugo (MS 406 n° 977) qui attaque à son tour et touche l'appareil . C'est ensuite au tour de l'A/C Ponteins de causer des dégâts à l'empennage. L'appareil s'écrase finalement à Dessenheim après avoir été achevé par les Sgt Passemard et Catois et par le S/C De Fraville.

Le Capitaine Hugo et le Sergent Planchard attaquent ensuite un Do 17 lui-même pris pour cible par la DCA de Belfort. Après avoir épuisé leurs munitions, les deux français abandonnent l'appareil allemand vers Fessenheim, la victoire leur étant toutefois confirmée en l'absence de vérification de la chute.

L'après-midi même, l'annulation d'une mission de protection débouche sur la mise sur pied d'une mission de chasse libre. Le dispositif est guidé par le sol vers un Ju 88D de la 4.(F)/121 qui parvient tout d'abord à distancer les Morane. Deux patrouilles parviennent toutefois à lui couper la route à l'Est de Kaiserstül et après avoir été tiré par l'A/C Valentin, l'appareil se met à fumer. Multipliant les évolutions, l'appareil parvient à s'échapper. Bien que 7 pilotes aient tiré dessus, seul l'A/C Valentin aurait reçu le crédit de cet appareil accordé comme probable bien que celui-ci ne figure pas dans les listes officielles. (Le Sous-Lieutenant Krol est crédité d'un appareil endommagé dans Aces High de Christopher Shores). Dans tous les cas, l'appareil en question rentre à sa base.

 

Dewoitine 520 - GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)

10 mai 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque les allemands lancent leur attaque aux première lueurs du 10 mai 1940, le GC II/7 est toujours basé à Luxeuil. Le Groupe compte 32 pilotes et 35 MS 406 dont seulement 24 sont disponibles : 80. 88. 89. 95. 138. 146. 183. 211. 215. 216. 220. 221. 223. 225. 226. 235. 242. 264. 334. 443 .481. 483. 598. 802. 808. 953. 956. 959. 962. 964. 965. 974. 977. 978. 980. Le Groupe dépend de la ZAO Sud au sein du Groupement de Chasse 24 sous le commandement du Lieutenant Colonel Lamon.

La première alerte de la journée survient à 4 h 30 lorsque 3 bombardiers provoquent le départ de deux patrouilles légères. Séparés dès le décollage, les pilotes de la première patrouille mènent chacun un combat isolé. Le Sergent Grimaud se lance vers le Nord à la poursuite d'un Ju 88. Il tire dessus à plusieurs reprise mais tenu en respect par le mitrailleur défensif, il ne peut que revendiquer une victoire probable. De son côté, le Commandant de Mentque s'apprête également à attaquer lorsqu'il est pris en chasse par 4 Me 109 qui l'abattent à bord de son MS 406 n° 334. Le pilote est tué. La seconde patrouille, composée du Capitaine Papin et du Sous-Lieutenant Couillens rentre pour protéger le terrain après avoir vainement tenté d'intercepter les bombardiers.

A 5 h 55, la patrouille qui se trouve toujours en l'air, attaque un peleton de He 111 qui resserrent aussitôt leur formationLa Capitaine Papin tire toutes ses munitions sur l'un des bombardiers mais sans résultat apparent. De son côté, le Sous-Lieutenant Couillens parvient à atteindre le moteur droit de l'un des bombardiers. Celui-ci quitte sa formation et se perd dans les nuages, privant le pilote d'une victoire confirmée. Celle-ci sera finalement accordée en octobre à Couillens et Papin. En février 1941, les comptent sont revus et chacun des deux pilotes reçoit le crédit d'une victoire confirmée chacun.

Alors que les deux patrouilles se trouvent en l'air, le terrain subit les premiers assauts des bombardiers de la Luftwaffe qui bombardent les installations. Plusieurs hommes sont blessés au sol dont le S/C de Fraville. Quatre MS 406 sont détruits. Une patrouille triple qui a décollé (Cpt Hugo - S/t Mangin - Sgt Boillot) est dirigée sur un He 111 pris pour cible par la DCA de Belfort. L'appareil allemand [9K + EB] du Stab I./KG 51, qui effectue une mission de reconnaissance photo à 3000 m est pris en chasse. Attaqué par l'avant et depuis le bas, le Capitaine Hugo incendie le moteur droit. A 6 h 30, les trois pilotes unissent leurs efforts et envoient le He 111 se poser sur le ventre au NE de Chavanatte, entre Montbéliard et Belfort. L'équipage allemand compte un tué et trois blessés.

A 15 h 00, vingt et un appareils prennent l'air, en protection de Luxeuil. La troisième Escadrille se trouve au-dessus des nuages et la quatrième en-dessous. Les premiers se heurtent à 8 Me 110 qui se mettent aussitôt en cercle défensif. Deux appareils sont malgré tout abattus. Au départ reconnues comme probables, les deux victoires confirmées sont finalement accordées au Cpt Papin (avec le S/C Lefebvre) et au Sous-Lieutenant Jeandet. En retour, Jeandet est grièvement blessé à l'oeil. Quant au Sous-Lieutenant Couillens, il est tué au combat à bord du MS 406 n° 598 près de Briancourt. Assistant impuissant à la perte de son camarade de combat, le S/C Panhard se lance à l'assaut des bimoteurs pour tenter de le venger. Il parvient à toucher le moteur de l'un des Me 110 qui quitte le secteur avec un moteur fumant. Cette victoire ne sera accordée que comme probable.

11 mai 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 11 mai, le premier message d'alerte provoque le départ de la totalité des 21 avions encore disponibles. Le Commandant Durieux prend la tête de la formation alors même que les bombardiers commencent à survoler la piste, provoquant une certaine confusion. Pendant que quelques pilotes restent en protection sur Luxeuil, les autres prennent plein Ouest à la poursuite d'une vingtaine de He 111 du III./KG 51 qui attaquent Lyon Bron. Vers 9 h 00, le [9K + MT] du 9./KG 51 quitte la formation avec le moteur droit en feu et le train sorti. Attaqué par pas moins de 14 pilotes, le bombardier s'écrase près du village de Montsauche, au Nord de Chateau-Thierry. Le pilote est mort mais 4 hommes d'équipage ont sauté en parachute et seront constitués prisonniers. La victoire est partagée entre (Sgt) Passemard Amédée (MS 406 n° 802) (Cdt) Durieux (Cpt) Hugo Henri (Lt) Goettel (Slt) Valentin Georges (Slt) Pomier-Layrargues René (Slt) Louis Camille (A/C) Ponteins Denis (MS 406 n° 89) (S/C) Gourbeyre (S/C) Panhard René (MS 406 n° 264) (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Planchard (Sgt) Bret Emile (C/C) Novakiewicsz . (Le Sous-Lieutenant Dussart est varialement inclus dans la liste des pilotes crédités de cette victoire, de même que le S/C Lefebvre qui, contraint de se poser en campagne, ne semble pas avoir pris part au combat).

Au retour de la mission, le Cpt Hugo pose son appareil qui doit être réformé. Trois autres He 111 sont accordés ce jour là, deux probables et un confirmé.

La patrouille du du S/C Doudiès, isolée, revient au terrain lorsqu'elle reçoit l'ordre de se diriger vers Dijon et finalement Vesoul où elle intercepte un groupe de 18 He 111 du I./KG 51. Après avoir attaqué le peleton, ils constatent l'absence de l'un des bombardiers qui sera accordé comme probable au S/C Doudiès et au Sgt Grimaud (MS 406 n° 88) . Le Sergent Grimaud ayant épuisé toutes ses munitions et le Slt Krol ayant ses armes enrayées, le S/C Doudiès appelle du renfort qui arrive sous la forme de 7 pilotes du GC III/6 avec lesquels il abat, à 9 h 58, le 9K + GH. L'appareil se pose sur le ventre à Pirey, au Nord de Besançon et l'équipage est capturé.

Dans le même temps, le terrain est attaqué une nouvelle fois. Une patrouille simple décolle à 10 h 00 (Sous-LieutenantsDussart et Mangin et Sgt Boillot). Ils se dirigent vers Belfort puis Lure et interceptent des Ju 88 du II./KG 51 qui effectuent leur bombardement. L'un d'eux est sérieusement touché par les 3 pilotes. La risposte est toutefois efficace et le Sgt Sous-Lieutenant Dussart, moteur en feu, se blesse au visage en posant son MS 406 à Mélisey. Le Sgt Boillot est aussi touché, pose son appareil moteur calé, lorsqu'il est pris pour cible par la défense anti-aérienne du terrain qui le prend pour un allemmand. L'appareil déjà bien endommagé prend quelques impacts au passage et devra être réformé. Au final, Dussart et Boillot reçoivent le crédit d'une victoire sur un Ju 88 confirmée partagés entre eux deux et Mangin reçoit le crédit d'un He 111 probable.

Au soir du 11 mai, le bilan fait état de 2 tués par bombardement avec de nombreux appareils endommagés. Au total, le Groupe a perdu 18 appareils (dont les 88 et 89 de Grimaud et Ponteins lors d'un bombardement). Quatre appareils déjà indisponibles sont définitivement détruitsde même qu'un D520 par mitraillage le lendemain alors qu'aucune victoire ne vient compenser ces destructions. Seule la DCA parvient à abattre l'un des 6 assaillants dont le pilote est capturé. Une piste de secours est aménagée à 2 km du terrain, en bordure de bois, avec une piste de 20 m de large qui ne permet le décollage que d'un appareil à la fois mais offre des abris naturels pour les appareils trop exposés.

19 mai 1940

Une patrouille triple qui se réduit rapidement à huit appareils décolle à 6 h 05 en couverture du terrain. Prévenu à 7 h 25 par radio de la présence d'un bombardier au Nord d'Epinal, elle y trouve à 7000 m, un Dornier Do 17 qui pique vers le Nord-Est dès qu'il aperçoit les chasseurs français. Il est tout d'abord attaqué par le Capitaine Papin, le S/C Catois et le S/C Lamblin. Ayant redressé avoir avoir traversé la couche nuageuse, le Dornier qui appartient vraisemblablement au 3.(F)/11 est intercepté par les deux autres patrouilles. Il trouve à nouveau refuge dans les nuages dont il ressort en cabré avant de piquer de nouveau pour disparaitre définitvement de la vue des français. L'avion est finalement attribué aux huit pilotes (Cpt) Papin Labazordière Tony (Cpt) Hugo Henri (Slt) Pomier-Layrargues René (Slt) Bouton (S/C) Lamblin Jacques (MS 406 n° 80) (S/C) Gourbeyre (Sgt) Bret Emile (Sgt) Catois. Au total, les fraçais auront tiré 340 obus et 2300 cartouches. En remportant sa 5eme victoire, le Capitaine Hugo devient le premier "As" de l'unité

24 mai 1940

Après une attaque sans résultat de trois pilotes polonais, une patrouille double réduite à 5 appareils décolle à 10 h 00 en couverture de terrain. Elle intercepte, 50 minutes plus tard, dix He 111 sur Mirebeau-sur-Bèze. Le Capitaine Papin effectue ses attaques à la verticale alors que trois autres pilotes (Cpt Hugo (MS 406 n° 978), Sous-Lieutenant Pomier Layrargues et Sous-Lieutenant Krol (MS 406 n° 959) prennent la suite. Aucun résultat visible n'est cependant constaté. La radio oriente alors la patrouille vers un autre groupe de He 111 qui sont signalés comme étant en difficulté. le Sous-Lieutenant Krol attaque l'un des avions qui vole à basse altitude dans la région de Chalindrey. L'avion tombe en flammes à Sélestat après que les occupants aient évacué en parachute. Confusion ou pas, les deux appareils sont revendiqués et homologués alors qu'il semblerait qu'il s'agisse du même appareil, un He 111H-2 (WNr 2636) [9K + BS] du 8./KG 51 qui revenait d'une mission de bombardement sur Châteauroux. Sur les 5 membres d'équipage, 4 sont immédiatement capturés et le 5eme le sera la 30 mai.

7 juin 1940

Nouvelle mission de protection de bombardiers sur Compiègne et Soissons en fin d'après-midi. Le dispositif comprend une patrouille triple du GC II/7 et une patrouille double de Bloc MB 152 du GC II/6. Alors que la mission s'achève, des tirs de DCA orientent le Cpt Hugo, le S/C Panhard et le Sgt Boillot sur 3 He 111. Menacés de panne sèche, les 3 français doivent laisser partir le bombardier entre Noyon et Ham, moteur gauche stoppé et l'autre fumant. Certains d'avoir rendu impossible le retour à sa base du bombardier, celui-ci est crédité comme victoire certaine. L'appareil sera retrouvé près de Saint-Quentin.

Deus jours plus tard, le 9, le GC II/7 quitte Meaux et rejoint Avelanges après qu'un bombardement ait détruit la veille deux D 520 (n° 134 et n° 249)

 

Après d'être replié jusqu'à Perpignan, le GC II/7 traverse la Méditerranée le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba, le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne de France, le Capitaine Hugo réalise 15 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin. Au total, le GC II/7 aura effectué 430 missions, réalisé 1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. IL aura remporté 39 victoires confirmées et 13 probables.

 



 

Muté à Vichy, au cabinet de l'Amiral Darlan (Ministre de la Défense Nationale), Henri Hugo quitte le GC II/7 le 6 septembre 1941. Il s'évade de France vers la Grande Bretagne en mai 1943 et peut rejoindre le 29 juin, son ancien Groupe alors basé en Tunisie et rééquipé de Spitfire Mk V puis Mk IX. Nommé Commandant en septembre 1943, il prend la direction du GC 2/7 "Nice" avec lequel il participe à la libération de la Corse ainsi qu'à des missions de protection côtière. Il quitte le Groupe le 14 septembre 1944 pour le 3e Bureau de la Section Française de la Tactical Air Force devenu 3e Bureau de l'état-major du 1er Corps Aérien Français. En mars 1945, il est à la tête de la 4e Escadre de Chasse qu'il ne quitte qu'en novembre 1947 pour devenir stagiaire au centre d'enseignement supérieur aérien.

 

Spitfire V - GC II/7 "Nice" 1944 - (Profil Cédric Chevalier)

 

Affecté en Algérie, le Lieutenant-Colonel Hugo devient chef d'état-major de la 5eme Région aérienne en septembre 1949. Il prend ensuite le commandement de la base école de Meknès où il est promu Colonel en juillet 1951. En mai 1954, il est chef d'état-major de la DAT à Versailles, puis, en juillet 1956, commandant de l'école des opérations combinées de Baden en Allemagne. Un an plus tard, il dirige la zone de défense de Creil. Promu Général de Brigade en janvier 1959, il repart en Algérie sept mois plus tard à la tête du Groupement Aérien Tactique. En mars 1961, le Général Hugo est nommé commandant de la 2eme Région Aérienne. Placé en situation de disponibilité en juin 1962 pour avoir refusé d'organiser le peleton d'exécution promis au général Jouhaud après le putch d'Alger, il quitte le service actif le1 janvier 1963.

Henri Hugo est décédé le 1 novembre 1996.


 

NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle peut-être organisée comme suit :

- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles légères).

 

 


Traducteur / Translator / Traduttore / übersetzer / vertaler

 



Grand Officier de la Légion d'Honneur
Grand Croix de l'Ordre du Mérite
Croix de Guerre 1939-45 (14 citations)
Distinguished Flying Cross (GB)
 

 

 


 


 

 


Victoires aériennes

Victoires  
o
.
7
  Collaboration
Probables  
1
.
o
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
03/01/40 11.10 Probable Me 109D
JGr 176 MS 406 GC II/7 Lörrach
-
(Cpt) Hugo Henri
19/04/40 Détruit Hs 126
2(H)./13 MS 406 GC II/7 Balgau
1
1
1
1
1
(Cpt) Hugo Henri
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) de Fraville Robert
(Sgt) Passemard Amédée
(Sgt) Catois
19/04/40 Détruit Do 17 (Ju 88D !)
4(F)./121 MS 406 GC II/7 Biensen
2
1
(S/C) Hugo Henri
(Sgt) Planchard Henri
10/05/40 06.30 Détruit He 111
Stab I./KG 51 MS 406 GC II/7 Chavanatte
3
-
2
(Cpt) Hugo Henri
(Slt) Mangin
(Sgt) Boillot Pierre
11/05/40 09.00 Détruit He 111
III./KG 51 [9K + MT] MS 406 GC II/7 Montsauche
2
1
4
1
2
1
1
2
1
2
3
2
2
1
(Sgt) Passemard Amédée
(Cdt) Durieux
(Cpt) Hugo Henri
(Lt) Goettel
(Slt) Valentin Georges
(Slt) Pomier-Layrargues René
(Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre
(S/C) Panhard René
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Planchard
(Sgt) Bret Emile
(C/C) Novakiewicsz
19/05/40 07.25 Détruit Do 17
- MS 406 GC II/7 Baccarat
4
5
2
2
4
2
3
2
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Cpt) Hugo Henri
(Slt) Pomier-Layrargues René
(Slt) Bouton
(S/C) Lamblin Jacques
(S/C) Gourbeyre
(Sgt) Bret Emile
(Sgt) Catois
24/05/40 10.50 Détruit He 111
8./KG 51 MS 406 GC II/7 Baccarat - Châtenois
6
5
3
2
(Cpt) Hugo Henri
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Pomier-Layrargues René
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
07/06/40 Détruit He 111
D 520 GC II/7 St Quentin
7
5
6
(Cpt) Hugo Henri
(S/C) Panhard René
(Sgt) Boillot Pierre


Sources

Avions Hors Série numéro 20 : Les As français de 1939 - 1940 : Première partie d'Accart à Lefol
Avions Hors Série numéro 25 : Les As français de 1939 - 1940 : Seconde partie de Le Gloan à Williame
Magazine : Avions n° 142 - Janvier 2005
Magazine : Avions n° 143 - Février 2005Sources
Qui était qui ? Marcel Catillon - Mémorial de l'aéronautique Vol 1 et Vol 2