Henri Hugo est né le 22 janvier 1912 à Dijon. Ancien
élève du Prytanée militaire, il intègre
l'école spéciale militaire de Saint Cyr en octobre 1931.
Lorsqu'il en sort, en octobre 1933 avec le grande de Sous-Lieutenant,
il choisit l'Armée de l'Air et entre à l'école
d'application. Breveté pilote, il est affecté au GC
II/7 dont il prend le commandement de la 4eme Escadrille avec
le grade de Lieutenant, le 25 janvier 1937. L'unité est alors
équipée de Nieuport NiD 622 puis 629 avant d'être
équipé de Blériot Spad 510 l'été
suivant. Au printemps 1939, le GC II/7 reçoit
ses premiers MS 406, dont elle est dotée à la déclaration
de guerre le 3 septembre 1939. A cette date, le Groupe se trouve à
Luxeuil.

MS 406 - GC II/7 - 1940
|
CAMPAGNE
DE FRANCE
3 janvier 1940
|
Le 3 jenvier 1940, deux patrouilles doubles assurent une
fois de plus la protection d'un appareil de reconnaissance
Potez 63-11. Vers 11 h 10, 3 Me 109D-1 du JGr
176 qui assurent eux-mêmes l'escorte d'un Dornier,
se lancent à l'attaque de la formation Française.
Tirant sur Me 109 qui se montre menaçant à l'égard
du Sergent Boillot, le Sergent-Chef
Jonaszick voit immédiatement
le pilote allemand s'affaisser et l'appareil partir en vrille
vers Effringen. L'appareil se pose finalement sur le ventre
à Mülhausen, moteur coupé et appareil endommagé
à 50%.
Le Capitaine Hugo (MS 406 n°
977) de son côté tire aussi sur un Me 109 mais
ne peut le suivre et assister à sa chute, ne lui permettant
d'obtenir que le crédit d'une victoire probable.
De leur côté, 6 pilotes de la troisième
escadrille rencontrent un Do 17 en fin de mission. L'appareil
est immédiatement pris en chasse par le Sous-Lieutenant
Gruyelle et le Sergent Martin.
L'appareil continue et seul le crédit d'un appareil
endommagé sera accordé.
|

19 avril 1940

|
Au retour d'une protection d'un appareil de reconnaissence
du GR I/52, 5 MS 406 d'un dispositif
(patrouille double + patrouille triple) attaquent un Hs 126
de la 2.(H)/13 qui vole à
6500 mètres au-dessus de Neuf-Brisach. Le Sergent Planchard
est le premier à tirer, sans autre effet que d'entrainer
le départ du Hs 126 en piqué, poursuivit par
le Capitaine Hugo (MS 406 n°
977) qui attaque à son tour et touche l'appareil .
C'est ensuite au tour de l'A/C Ponteins
de causer des dégâts à l'empennage. L'appareil
s'écrase finalement à Dessenheim après
avoir été achevé par les Sgt Passemard
et Catois et par le S/C De
Fraville.
Le Capitaine Hugo et le Sergent
Planchard attaquent ensuite un Do 17 lui-même pris pour
cible par la DCA de Belfort. Après avoir épuisé
leurs munitions, les deux français abandonnent l'appareil
allemand vers Fessenheim, la victoire leur étant toutefois
confirmée en l'absence de vérification de la
chute.
L'après-midi même, l'annulation d'une mission
de protection débouche sur la mise sur pied d'une mission
de chasse libre. Le dispositif est guidé par le sol
vers un Ju 88D de la 4.(F)/121
qui parvient tout d'abord à distancer les Morane. Deux
patrouilles parviennent toutefois à lui couper la route
à l'Est de Kaiserstül et après avoir été
tiré par l'A/C Valentin,
l'appareil se met à fumer. Multipliant les évolutions,
l'appareil parvient à s'échapper. Bien que 7
pilotes aient tiré dessus, seul l'A/C Valentin
aurait reçu le crédit de cet appareil accordé
comme probable bien que celui-ci ne figure pas dans les listes
officielles. (Le Sous-Lieutenant Krol est crédité
d'un appareil endommagé dans Aces High de Christopher
Shores). Dans tous les cas, l'appareil en question rentre
à sa base.
|

Dewoitine 520
- GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)
|

10 mai 1940

|
Lorsque les allemands lancent leur attaque aux première
lueurs du 10 mai 1940, le GC II/7
est toujours basé à Luxeuil. Le Groupe compte
32 pilotes et 35 MS 406 dont seulement 24 sont disponibles
: 80. 88. 89. 95. 138. 146. 183. 211. 215. 216. 220. 221.
223. 225. 226. 235. 242. 264. 334. 443 .481. 483. 598. 802.
808. 953. 956. 959. 962. 964. 965. 974. 977. 978. 980. Le
Groupe dépend de la ZAO Sud au sein du Groupement de
Chasse 24 sous le commandement du Lieutenant Colonel Lamon.
La première alerte de la journée survient à
4 h 30 lorsque 3 bombardiers provoquent le départ de
deux patrouilles légères. Séparés
dès le décollage, les pilotes de la première
patrouille mènent chacun un combat isolé. Le
Sergent Grimaud se lance vers
le Nord à la poursuite d'un Ju 88. Il tire dessus à
plusieurs reprise mais tenu en respect par le mitrailleur
défensif, il ne peut que revendiquer une victoire probable.
De son côté, le Commandant de
Mentque s'apprête également à attaquer
lorsqu'il est pris en chasse par 4 Me 109 qui l'abattent à
bord de son MS 406 n° 334. Le pilote est tué. La
seconde patrouille, composée du Capitaine Papin
et du Sous-Lieutenant Couillens
rentre pour protéger le terrain après avoir
vainement tenté d'intercepter les bombardiers.
A 5 h 55, la patrouille qui se trouve toujours en l'air,
attaque un peleton de He 111 qui resserrent aussitôt
leur formationLa Capitaine Papin
tire toutes ses munitions sur l'un des bombardiers mais sans
résultat apparent. De son côté, le Sous-Lieutenant
Couillens parvient à atteindre
le moteur droit de l'un des bombardiers. Celui-ci quitte sa
formation et se perd dans les nuages, privant le pilote d'une
victoire confirmée. Celle-ci sera finalement accordée
en octobre à Couillens
et Papin. En février
1941, les comptent sont revus et chacun des deux pilotes reçoit
le crédit d'une victoire confirmée chacun.
Alors que les deux patrouilles se trouvent en l'air, le terrain
subit les premiers assauts des bombardiers de la Luftwaffe
qui bombardent les installations. Plusieurs hommes sont blessés
au sol dont le S/C de Fraville.
Quatre MS 406 sont détruits. Une patrouille triple
qui a décollé (Cpt Hugo
- S/t Mangin - Sgt Boillot)
est dirigée sur un He 111 pris pour cible par la DCA
de Belfort. L'appareil allemand [9K + EB] du Stab
I./KG 51, qui effectue une mission de reconnaissance
photo à 3000 m est pris en chasse. Attaqué par
l'avant et depuis le bas, le Capitaine Hugo incendie le moteur
droit. A 6 h 30, les trois pilotes unissent leurs efforts
et envoient le He 111 se poser sur le ventre au NE de Chavanatte,
entre Montbéliard et Belfort. L'équipage allemand
compte un tué et trois blessés.
A 15 h 00, vingt et un appareils prennent l'air, en protection
de Luxeuil. La troisième Escadrille se trouve au-dessus
des nuages et la quatrième en-dessous. Les premiers
se heurtent à 8 Me 110 qui se mettent aussitôt
en cercle défensif. Deux appareils sont malgré
tout abattus. Au départ reconnues comme probables,
les deux victoires confirmées sont finalement accordées
au Cpt Papin (avec
le S/C Lefebvre) et au Sous-Lieutenant
Jeandet. En retour, Jeandet
est grièvement blessé à l'oeil. Quant
au Sous-Lieutenant Couillens, il est tué au combat
à bord du MS 406 n° 598 près de Briancourt.
Assistant impuissant à la perte de son camarade de
combat, le S/C Panhard se
lance à l'assaut des bimoteurs pour tenter de le venger.
Il parvient à toucher le moteur de l'un des Me 110
qui quitte le secteur avec un moteur fumant. Cette victoire
ne sera accordée que comme probable.
|

11 mai 1940

|
Le 11 mai, le premier message d'alerte provoque le départ
de la totalité des 21 avions encore disponibles. Le
Commandant Durieux prend la tête de la formation alors
même que les bombardiers commencent à survoler
la piste, provoquant une certaine confusion. Pendant que quelques
pilotes restent en protection sur Luxeuil, les autres prennent
plein Ouest à la poursuite d'une vingtaine de He 111
du III./KG 51 qui attaquent Lyon
Bron. Vers 9 h 00, le [9K + MT] du 9./KG
51 quitte la formation avec le moteur droit en feu
et le train sorti. Attaqué par pas moins de 14 pilotes,
le bombardier s'écrase près du village de Montsauche,
au Nord de Chateau-Thierry. Le pilote est mort mais 4 hommes
d'équipage ont sauté en parachute et seront
constitués prisonniers. La victoire est partagée
entre (Sgt) Passemard Amédée
(MS 406 n° 802) (Cdt) Durieux
(Cpt) Hugo Henri (Lt)
Goettel (Slt) Valentin
Georges (Slt) Pomier-Layrargues
René (Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(MS 406 n° 89) (S/C) Gourbeyre
(S/C) Panhard René
(MS 406 n° 264) (S/C) Lamblin
Jacques (Sgt) Planchard
(Sgt) Bret Emile
(C/C) Novakiewicsz .
(Le Sous-Lieutenant Dussart
est varialement inclus dans la liste des pilotes crédités
de cette victoire, de même que le S/C Lefebvre
qui, contraint de se poser en campagne, ne semble pas
avoir pris part au combat).
Au retour de la mission, le Cpt Hugo
pose son appareil qui doit être réformé.
Trois autres He 111 sont accordés ce jour là,
deux probables et un confirmé.
La patrouille du du S/C Doudiès,
isolée, revient au terrain lorsqu'elle reçoit
l'ordre de se diriger vers Dijon et finalement Vesoul où
elle intercepte un groupe de 18 He 111 du
I./KG 51. Après avoir attaqué le peleton,
ils constatent l'absence de l'un des bombardiers qui sera
accordé comme probable au S/C Doudiès
et au Sgt Grimaud
(MS 406 n° 88) . Le Sergent Grimaud
ayant épuisé toutes ses munitions et le Slt
Krol
ayant ses armes enrayées, le S/C Doudiès
appelle du renfort qui arrive sous la forme de 7 pilotes du
GC III/6 avec lesquels il abat,
à 9 h 58, le 9K + GH. L'appareil se pose sur le ventre
à Pirey, au Nord de Besançon et l'équipage
est capturé.
Dans le même temps, le terrain est attaqué une
nouvelle fois. Une patrouille simple décolle à
10 h 00 (Sous-LieutenantsDussart
et Mangin et Sgt Boillot).
Ils se dirigent vers Belfort puis Lure et interceptent des
Ju 88 du II./KG 51 qui effectuent
leur bombardement. L'un d'eux est sérieusement touché
par les 3 pilotes. La risposte est toutefois efficace et le
Sgt Sous-Lieutenant Dussart,
moteur en feu, se blesse au visage en posant son MS 406 à
Mélisey. Le Sgt Boillot
est aussi touché, pose son appareil moteur calé,
lorsqu'il est pris pour cible par la défense anti-aérienne
du terrain qui le prend pour un allemmand. L'appareil déjà
bien endommagé prend quelques impacts au passage et
devra être réformé. Au final, Dussart
et Boillot reçoivent
le crédit d'une victoire sur un Ju 88 confirmée
partagés entre eux deux et Mangin
reçoit le crédit d'un He 111 probable.
Au soir du 11 mai, le bilan fait état de 2 tués
par bombardement avec de nombreux appareils endommagés.
Au total, le Groupe a perdu 18 appareils (dont les 88 et 89
de Grimaud
et Ponteins lors d'un bombardement).
Quatre appareils déjà indisponibles sont définitivement
détruitsde même qu'un D520 par mitraillage le
lendemain alors qu'aucune victoire ne vient compenser ces
destructions. Seule la DCA parvient à abattre l'un
des 6 assaillants dont le pilote est capturé. Une piste
de secours est aménagée à 2 km du terrain,
en bordure de bois, avec une piste de 20 m de large qui ne
permet le décollage que d'un appareil à la fois
mais offre des abris naturels pour les appareils trop exposés.
|

19 mai 1940

|
Une patrouille triple qui se réduit
rapidement à huit appareils décolle à 6
h 05 en couverture du terrain. Prévenu à 7 h 25
par radio de la présence d'un bombardier au Nord d'Epinal,
elle y trouve à 7000 m, un Dornier Do 17 qui pique vers
le Nord-Est dès qu'il aperçoit les chasseurs français.
Il est tout d'abord attaqué par le Capitaine Papin, le
S/C Catois et le S/C Lamblin.
Ayant redressé avoir avoir traversé la couche
nuageuse, le Dornier qui appartient vraisemblablement au 3.(F)/11
est intercepté par les deux autres patrouilles. Il trouve
à nouveau refuge dans les nuages dont il ressort en cabré
avant de piquer de nouveau pour disparaitre définitvement
de la vue des français. L'avion est finalement attribué
aux huit pilotes (Cpt) Papin
Labazordière Tony (Cpt) Hugo
Henri (Slt) Pomier-Layrargues
René (Slt) Bouton
(S/C) Lamblin Jacques
(MS 406 n° 80) (S/C) Gourbeyre
(Sgt) Bret Emile (Sgt) Catois.
Au total, les fraçais auront tiré 340 obus et
2300 cartouches. En remportant sa 5eme victoire, le Capitaine
Hugo devient le premier "As"
de l'unité
|

24 mai 1940

|
Après une attaque sans résultat
de trois pilotes polonais, une patrouille double réduite
à 5 appareils décolle à 10 h 00 en couverture
de terrain. Elle intercepte, 50 minutes plus tard, dix He 111
sur Mirebeau-sur-Bèze. Le Capitaine Papin
effectue ses attaques à la verticale alors que trois
autres pilotes (Cpt Hugo (MS 406
n° 978), Sous-Lieutenant Pomier
Layrargues et Sous-Lieutenant Krol
(MS 406 n° 959) prennent la suite. Aucun résultat
visible n'est cependant constaté. La radio oriente alors
la patrouille vers un autre groupe de He 111 qui sont signalés
comme étant en difficulté. le Sous-Lieutenant
Krol
attaque l'un des avions qui vole à basse altitude dans
la région de Chalindrey. L'avion tombe en flammes à
Sélestat après que les occupants aient évacué
en parachute. Confusion ou pas, les deux appareils sont revendiqués
et homologués alors qu'il semblerait qu'il s'agisse du
même appareil, un He 111H-2 (WNr 2636) [9K + BS] du 8./KG
51 qui revenait d'une mission de bombardement sur Châteauroux.
Sur les 5 membres d'équipage, 4 sont immédiatement
capturés et le 5eme le sera la 30 mai.
|

7 juin 1940

|
Nouvelle mission de protection de bombardiers sur Compiègne
et Soissons en fin d'après-midi. Le dispositif comprend
une patrouille triple du GC II/7
et une patrouille double de Bloc MB 152 du GC
II/6. Alors que la mission s'achève, des tirs de
DCA orientent le Cpt Hugo, le
S/C Panhard et le Sgt Boillot
sur 3 He 111. Menacés de panne sèche, les 3
français doivent laisser partir le bombardier entre
Noyon et Ham, moteur gauche stoppé et l'autre fumant.
Certains d'avoir rendu impossible le retour à sa base
du bombardier, celui-ci est crédité comme victoire
certaine. L'appareil sera retrouvé près de Saint-Quentin.
Deus jours plus tard, le 9, le GC II/7
quitte Meaux et rejoint Avelanges après qu'un bombardement
ait détruit la veille deux D 520 (n° 134 et n°
249)
|
Après d'être replié jusqu'à Perpignan,
le GC II/7 traverse la Méditerranée
le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba,
le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne
de France, le Capitaine Hugo réalise
15 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin. Au total, le
GC II/7 aura effectué 430 missions,
réalisé 1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. IL
aura remporté 39 victoires confirmées et 13 probables.

Muté à Vichy, au cabinet de l'Amiral Darlan (Ministre
de la Défense Nationale), Henri Hugo quitte le GC
II/7 le 6 septembre 1941. Il s'évade de France vers la
Grande Bretagne en mai 1943 et peut rejoindre le 29 juin, son ancien
Groupe alors basé en Tunisie et rééquipé
de Spitfire Mk V puis Mk IX. Nommé Commandant en septembre
1943, il prend la direction du GC 2/7 "Nice"
avec lequel il participe à la libération de la Corse
ainsi qu'à des missions de protection côtière.
Il quitte le Groupe le 14 septembre 1944 pour le 3e Bureau de la Section
Française de la Tactical Air Force devenu 3e Bureau de l'état-major
du 1er Corps Aérien Français. En mars 1945, il est à
la tête de la 4e Escadre de Chasse qu'il ne quitte qu'en novembre
1947 pour devenir stagiaire au centre d'enseignement supérieur
aérien.

Spitfire V - GC II/7 "Nice"
1944 - (Profil Cédric Chevalier)
|
Affecté en Algérie, le Lieutenant-Colonel Hugo devient
chef d'état-major de la 5eme Région aérienne
en septembre 1949. Il prend ensuite le commandement de la base école
de Meknès où il est promu Colonel en juillet 1951. En
mai 1954, il est chef d'état-major de la DAT à Versailles,
puis, en juillet 1956, commandant de l'école des opérations
combinées de Baden en Allemagne. Un an plus tard, il dirige
la zone de défense de Creil. Promu Général de
Brigade en janvier 1959, il repart en Algérie sept mois plus
tard à la tête du Groupement Aérien Tactique.
En mars 1961, le Général Hugo est nommé commandant
de la 2eme Région Aérienne. Placé en situation
de disponibilité en juin 1962 pour avoir refusé d'organiser
le peleton d'exécution promis au général Jouhaud
après le putch d'Alger, il quitte le service actif le1 janvier
1963.
Henri Hugo est décédé le 1 novembre 1996.
NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle
peut-être organisée comme suit :
- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles
légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles
légères).
|