PAPIN LABAZORDIERE Tony ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours
PAPIN LABAZORDIERE Tony


 


 

 

 






 


Né le 31 juillet 1905
Tué au combat le 1 février 1946 en Indochine

 

 

Commandant

1 victoire homologuée
6 victoires en collaboration
2 victoires probables en collaboration





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Slt
1934
 
Armée Air 1931 1934 Elève Pilote France
Lt
1935
 
GR 33 1935 07/36 Pilote France
Cpt
09/37
 
GR I/33 07/36 04/37 Chef Escadrille France
Cdt
1943
 
GC II/7 04/37 01/38 Pilote France
L.Col
1945
 
GC II/7 01/38 06/40 Chef Escadrille France
 
 
GC II/7 06/40 04/42 Chef Escadrille AFN
 
 
Etat-Major 04/42 1943 Chef Escadrille AFN
 
 
GC II/7 1943 07/43 Chef Escadrille AFN
 
 
GC II/7 07/43 09/43 Commandant AFN
 
 
1ere Esc Chasse 09/43 06/44 Commandant AFN
 
 
CIC Meknès 06/44 01/45 Chef Escadrille AFN
 
 
1ere Esc Chasse 01/45 05/45 Chef Escadrille France
 
             
 
 
Armée de l'Air Aut 1945 02/46 Commandant Indochine

 

Tony Marie, Louis, Jules, André Papin Labazordière Ruillier Beaufond est né le 31 juillet 1905 à Paris. Brillant technicien, il étudie à l'école centrale des arts et manufactures puis à l'école supérieure de l'aéronautique avant de recevoir son diplôme d'ingénieur des constructions aéronautiques et mécaniques. Il effectue son service militaire en 1930 comme sous-lieutenant de réserve à l'école d'application de l'Armée de l'Air. Il est breveté pilote en octobre 1930 puis observateur en juillet 1931. Il suit par ailleurs un cours de perfectionnement à la chasse à Etamps du 19 février au 28 avril 1934. Promu Lieutenant, il est affecté à Nancy, à la 33e Escadre de Reconnaissance et participe, en 1935, au premier stage de parachutisme militaire à Avignon. Il deviendra le 2eme moniteur parachutiste de l'Armée de l'Air (Après Frédéric Geille, commandant du GC III/2).

Commandant de la 2eme Escadrille du GR I/33 depuis le 13 juillet 1936, il obtient sa mutation à la 3eme Escadrille du GC II/7 le 5 avril 1937. Promu Capitaine en septembre, il prend le commandement de l'escadrille en janvier 1938. Lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, le 3 septembre 1939, l'unité est basée à Luxeuil et équipée de MS 406.

 

MS 406 - GC II/7 - 1940

 

CAMPAGNE DE FRANCE

 

7 avril 1940

Onze Morane du GC II/7 accompagnés de 4 appareils du GC I/6 sont chargés d'assurer la protection d'un Potez 63-11 du GR I/52. dans le secteur de Fribourg-en-Brisgau. Malgré le plafond nuageux très bas, le Capitaine Papin parvient à voir un Ju 52 à 16 h 20. Lancés à sa poursuite, pas moins de 11 pilotes se partagent la victoire ; (Cpt) Papin Labazordière Tony (Slt) Jeandet (S/C) Doudiès Jean (Lt) Bouton (Sgt) Bret Emile (S/C) Lamblin Jacques (Slt) Couillens (Slt) Dussart (Cpt) Tricaud (GC I/6) (Cpt) Bruneau (GC I/6) (Slt) Dumoulin (GC I/6). Doté d'un équipement d'écoute très perfectionné, l'appareil et son équipage de 9 hommes étudiait les transmissions françaises.

10 mai 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque les allemands lancent leur attaque aux première lueurs du 10 mai 1940, le GC II/7 est toujours basé à Luxeuil. Le Groupe compte 32 pilotes et 35 MS 406 dont seulement 24 sont disponibles : 80. 88. 89. 95. 138. 146. 183. 211. 215. 216. 220. 221. 223. 225. 226. 235. 242. 264. 334. 443 .481. 483. 598. 802. 808. 953. 956. 959. 962. 964. 965. 974. 977. 978. 980. Le Groupe dépend de la ZAO Sud au sein du Groupement de Chasse 24 sous le commandement du Lieutenant Colonel Lamon.

La première alerte de la journée survient à 4 h 30 lorsque 3 bombardiers provoquent le départ de deux patrouilles légères. Séparés dès le décollage, les pilotes de la première patrouille mènent chacun un combat isolé. Le Sergent Grimaud (MS 406 n° 88) se lance vers le Nord à la poursuite d'un Ju 88. Il tire dessus à plusieurs reprise mais tenu en respect par le mitrailleur défensif, il ne peut que revendiquer une victoire probable. De son côté, le Commandant de Mentque s'apprête également à attaquer lorsqu'il est pris en chasse par 4 Me 109 qui l'abattent à bord de son MS 406 n° 334. Le pilote est tué. La seconde patrouille, composée du Capitaine Papin et du Sous-Lieutenant Couillens rentre pour protéger le terrain après avoir vainement tenté d'intercepter les bombardiers.

A 5 h 55, la patrouille qui se trouve toujours en l'air, attaque un peleton de He 111 qui resserrent aussitôt leur formationLa Capitaine Papin tire toutes ses munitions sur l'un des bombardiers mais sans résultat apparent. De son côté, le Sous-Lieutenant Couillens parvient à atteindre le moteur droit de l'un des bombardiers. Celui-ci quitte sa formation et se perd dans les nuages, privant le pilote d'une victoire confirmée. Celle-ci sera finalement accordée en octobre à Couillens et Papin. En février 1941, les comptent sont revus et chacun des deux pilotes reçoit le crédit d'une victoire confirmée chacun.

Alors que les deux patrouilles se trouvent en l'air, le terrain subit les premiers assauts des bombardiers de la Luftwaffe qui bombardent les installations. Plusieurs hommes sont blessés au sol dont le S/C de Fraville. Quatre MS 406 sont détruits. Une patrouille triple qui a décollé à 6 h 00 (Cpt Hugo (MS 406 n° 977 - S/t Mangin - Sgt Boillot) est dirigée sur un He 111 pris pour cible par la DCA de Belfort. L'appareil allemand [9K + EB] du Stab I./KG 51, qui effectue une mission de reconnaissance photo à 3000 m est pris en chasse. Attaqué par l'avant et depuis le bas, le Capitaine Hugo incendie le moteur droit. A 6 h 30, les trois pilotes unissent leurs efforts et envoient le He 111 se poser sur le ventre au NE de Chavanatte, entre Montbéliard et Belfort. L'équipage allemand compte un tué et trois blessés.

A 15 h 00, vingt et un appareils prennent l'air, en protection de Luxeuil. La troisième Escadrille se trouve au-dessus des nuages et la quatrième en-dessous. Les premiers se heurtent à 8 Me 110 qui se mettent aussitôt en cercle défensif. Deux appareils sont malgré tout abattus. Au départ reconnues comme probables, les deux victoires confirmées sont finalement accordées au Cpt Papin (avec le S/C Lefebvre) et au Sous-Lieutenant Jeandet. En retour, Jeandet est grièvement blessé à l'oeil. Quant au Sous-Lieutenant Couillens, il est tué au combat à bord du MS 406 n° 598 près de Briancourt. Assistant impuissant à la perte de son camarade de combat, le S/C Panhard se lance à l'assaut des bimoteurs pour tenter de le venger. Il parvient à toucher le moteur de l'un des Me 110 qui quitte le secteur avec un moteur fumant. Cette victoire ne sera accordée que comme probable.

15 mai 1940

Une patrouille triple composée de 8 pilotes couvre le terrain sur alerte à partir de 11 h 40 lorsque 3 He 111 du Stab./KG 55 sont interceptés alors qu'ils font route au Sud-Ouest. Le Sous Lieutenant Valentin touche un bimoteur dont le moteur fume et le train s'abaisse. Les deux autres bombardiers restent groupés et les autres pilotes du GC II/7 poursuivent l'attaque sur l'appareil endommagé qui disparait dans les nuages après avoir largué ses bombes dans la nature. Le Cpt Papin attaque ensuite seul un autre peleton mais sans résultat. L'appareil abandonné moteur fumant se posera finalement en Suisse et sera accordé aux 8 pilotes ayant pris part au combat : (Sgt) Passemard Amédée (Cpt) Papin Labazordière Tony (Slt) Valentin Georges (Slt) Krol Waclaw Szczepan (Slt) Gruyelle Michel (A/C) Ponteins Denis (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Gaufre.

 

Dewoitine 520 - GC II/7 - 1940 - (Profil Cédric Chevalier)

 

19 mai 1940

Une patrouille triple qui se réduit rapidement à huit appareils décolle à 6 h 05 en couverture du terrain. Prévenu à 7 h 25 par radio de la présence d'un bombardier au Nord d'Epinal, elle y trouve à 7000 m, un Dornier Do 17 qui pique vers le Nord-Est dès qu'il aperçoit les chasseurs français. Il est tout d'abord attaqué par le Capitaine Papin, le S/C Catois et le S/C Lamblin. Ayant redressé avoir avoir traversé la couche nuageuse, le Dornier qui appartient vraisemblablement au 3.(F)/11 est intercepté par les deux autres patrouilles. Il trouve à nouveau refuge dans les nuages dont il ressort en cabré avant de piquer de nouveau pour disparaitre définitvement de la vue des français. L'avion est finalement attribué aux huit pilotes (Cpt) Papin Labazordière Tony (Cpt) Hugo Henri (Slt) Pomier-Layrargues René (Slt) Bouton (S/C) Lamblin Jacques (MS 406 n° 80) (S/C) Gourbeyre (Sgt) Bret Emile (Sgt) Catois. Au total, les fraçais auront tiré 340 obus et 2300 cartouches. En remportant sa 5eme victoire, le Capitaine Hugo devient le premier "As" de l'unité

24 mai 1940


Après une attaque sans résultat de trois pilotes polonais, une patrouille double réduite à 5 appareils décolle à 10 h 00 en couverture de terrain. Elle intercepte, 50 minutes plus tard, dix He 111 sur Mirebeau-sur-Bèze. Le Capitaine Papin effectue ses attaques à la verticale alors que trois autres pilotes (Cpt Hugo (MS 406 n° 978), Sous-Lieutenant Pomier Layrargues et Sous-Lieutenant Krol (MS 406 n° 959) prennent la suite. Aucun résultat visible n'est cependant constaté. La radio oriente alors la patrouille vers un autre groupe de He 111 qui sont signalés comme étant en difficulté. le Sous-Lieutenant Krol attaque l'un des avions qui vole à basse altitude dans la région de Chalindrey. L'avion tombe en flammes à Sélestat après que les occupants aient évacué en parachute. Confusion ou pas, les deux appareils sont revendiqués et homologués alors qu'il semblerait qu'il s'agisse du même appareil, un He 111H-2 (WNr 2636) [9K + BS] du 8./KG 51 qui revenait d'une mission de bombardement sur Châteauroux. Sur les 5 membres d'équipage, 4 sont immédiatement capturés et le 5eme le sera la 30 mai.

 

GC II/7 à Luxeuil en septembre 1939 : de G à droite debout : Sgt Sonntag, A/C Valentin, Slt Gruyelle, Cpt Papin-labazordiere, Slt Gabriel Gauthier, Sgt Doudies, Sgt Panhard - Accroupis - Sgt Haberkorn, Sgt Grimaud, Sgt Passemard, S/C Longuesserre, Sgt de Fraville

 

1 juin 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le groupe est désormais totalement équipé en Dewoitine D 520, soit une vingtaine d'appareils au total. Tous sont disponibles. En revanche, côté pilotes, deux parmi les plus expérimentés sont malades ; le Cpt Hugo et le Sous-Lieutenant Valentin. Ce jour là, la pression allemande se porte sur Lyon et Marseille. Se trouvant sur la route des bombardiers, le GC II/7 effectue plus de 40 sorties pour les intercepter.

Après quatre missions sans histoire, un dispositif de quatorze D 520 prend l'air à 11 h 15 et se scinde en deux groupes. La troisième escadrille est emmenée par le Capitaine Papin sur Dijon et la quatrième par l'A/C Ponteins sur Chalindrey. Vers 12 h 30, le S/C Lamblin (D 520 n° 104) prend contact avec une trentaine de He 111 du III./KG 53 au Sud de Saint-Jean-de-Losne. Les 14 pilotes se regroupent alors et attaquent le peleton de bombardier tout au long de la vallée du Doubs. Lamblin attaque seul un He 111 qui s'enfuit vers la Suisse. L'A/C Ponteins, seul également, en tire un second qui se met en spirale en trainant un panache de fumée blanche après que le français ait tiré 60 obus et 600 cartouches dans sa direction. Quatres autres pilotes (Gourbeyre, Boillot, Planchard et Louis) attaquent sans résultat. Les appareils Suisses auraient aussi intercepté l'un des bombardiers venu se réfugier de l'autre côté de la frontière.

Au final, le Commandant Durieux accorde un He 111 probable à 4 pilotes : (Cpt) Papin Labazordière Tony (S/C) Lamblin Jacques (S/C) Doudiès Jean (S/C) Grimaud Henri (D 520 n° 230) alors que la victoire confirmée est partagée entre 9 pilotes : (Cpt) Papin Labazordière Tony (Slt) Louis Camille (A/C) Ponteins Denis (S/C) Gourbeyre (S/C) Lamblin Jacques (Sgt) Boillot Pierre (S/C) Grimaud Henri (Sgt) Planchard (Sgt) Passemard Amédée (D 520 n° 251). Ces deux victoires seront variablement attribuées à différents pilotes selon les périodes et font encore l'objet de controverse.

 

A 14 h 05, une patrouille double légère (Sous-Lieutenants Gruyelle et Krol (D 520 n° 241), Sergent Grimaud et C/C Novakiewicsz prend l'air sur alerte en couverture de Dijon / Lons-le-Saulnier. Le Capitaine Williame, du GC I/2 suit au même moment un groupe de bombardiers après avoir du laisser s'échapper un premier groupe. Il oriente par radio les pilotes du GC II/7. A 15 h 25, ils prennent contact avec les Heinkel He 111 dont l'un est abattu au Nord d'Artois par 4 D 520 du GC II/7 qui aident les 3 MS 406 du GC II/2. Le Sous-Lieutenant Krol semble devoir se poser en campagne près de Luxeuil avec son n° 241.

 

Une patrouille légère qui décolle sur alerte à 15 h 00 dans la région de Pontarlier et composée des Sous-Lieutenant Bouton, S/C Doudiès et Panhard (D 520 n° 116), Sgt Martin et Passemard, rejoints par le Commandant Mümler, interceptant 18 He 1111 du III./KG 53 au Sud de Besançon. Vers 16 h 45, le AI + CT du 9./KG 53 s'écrase au Nord de Montbéliard après avoir été tiré par l'ensemble des pilotes à l'exception de Panhard qui se voit pourtant crédité de la victoire alors que le Sgt Passemard n'obtient aucun crédit.

Ensuite, le commandant Mümler se joint aux Curtiss du GC I/5 et abat avec eux un He 111 près d'Epinal. Le He 111H (WNr 5474) [AI + EL] de la 3./KG 53 est abattu à 17 h 30 après avoir été précédemment attaqué par le Lieutenant Paul Schenk et le Capitaine Werner Lindecker de la Cie.Av 15 de l'Aviation Suisse.

2 juin 1940

A 7 h 50, cinq pilotes prennent l'air et repèrent des bombardiers faisant route au Sud vers Besançon. Sept autre D 520 rejoignent les premiers à 8 h 45. Au total, seuls 9 pilotes participeront au combat du fait des pannes qui obligent 3 pilotes à rentrer. L'A/C Ponteins suit un He 111 jusqu'à Vienne. Au cours de la poursuite, tous les pilotes tirent sur les bombardiers mais sans résultat net au départ. Le Sergent Martin effectue pas moins de 7 passes sur un peleton de 3 bombardiers. Au final, 5 pilotes se voient attribuer la destruction d'un He 111 dans la forêt de Pont-d'Ain ; (Cpt) Papin Labazordière Tony (S/C) Doudiès Jean (Slt) Krol Waclaw Szczepan (S/C) Grimaud Henri (Sgt) Gaufre. Soumise à de nombreuses variations, cette victoire unique concernerait un He 111 du 8./KG 55 (GI + HS) qui tombe à Ursin, en Suisse, près d'Yverdon après avoir été achevé par le Cpt Lindecker de la Cie.Av 15 déjà impliqué dans un autre combat. Un autre He 111 rentre avec un blessé à bord.

 



 

Spitfire V - GC II/7 "Nice" 1944 - (Profil Cédric Chevalier)

 

Après d'être replié jusqu'à Perpignan, le GC II/7 traverse la Méditerranée le 20 juin pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba, le 22 juin et enfin Oudna le 24. Au cours de la Campagne de France, le Capitaine Labazordière réalise 14 missions de guerre entre le 10 mai et le 15 juin qui s'ajoutent aux 43 effectuées entre le 3 septembre et le 9 mai, remportant 7 victoires et 2 probables. Au total, le GC II/7 aura effectué 430 missions, réalisé 1685 sorties pour 2896 heures 50 de vol. Il aura remporté 39 victoires confirmées et 13 probables.

Quittant son commandement en août 1942, il devient adjoint tactique à l'état-major du Groupe. Il reprend à ce poste, la lutte contre les allemands après le débarquement allié en Afrique du Nord, participant à la Campagne de Tunisie en avril / mai 1943 sur Spitfire V puis aux patrouilles de surveillance côtière en Méditerranée. Du 18 juillet au 14 septembre 1943, le commandant Papin-Labazordière dirige le GC 2/7 "Nice". Le 1 novembre 1943 il devient, à sa création, commandant de la 1ere Escadre de Chasse, qu'il quitte en juin 1944 pour prendre la tête du CIC de Meknès. En janvier 1945, il reprend le commandement de la 1ere Escadre qu'il conduit jusqu'en mai 1945. Envoyé en Indochine à l'automne 1945, le Lieutenant-Colonel Labazordière continue à prendre une part active aux opérations aériennes. Le 1er février 1946, alors qu'il attaque une jonque en mer de Chine, le moteur Merlin de son Spitfire LF VIII (MB962) s'arrête après une brusque ressource. L'appareil s'écrase à 3,5 km au Sud-Est de la pointe Kega provoquant la disparition du pilote dont le corps ne sera jamais retrouvé.

 


 

NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle peut-être organisée comme suit :

- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles légères).

 

 


Traducteur / Translator / Traduttore / übersetzer / vertaler

 



Croix de guerre
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
1
.
6
  Collaboration
Probables  
o
.
2
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
07/04/40 16.20 Détruit Ju 52
ObdL MS 406 GC II/7 Meurcourt
1
1
2
1
1
2
1
1
-
-
-
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Jeandet
(S/C) Doudiès Jean
(Lt) Bouton
(Sgt) Bret Emile
(S/C) Lamblin Jacques
(Slt) Couillens
(Slt) Dussart
(Cpt) Tricaud (GC I/6)
(Cpt) Bruneau (GC I/6)
(Slt) Dumoulin (GC I/6)
10/05/40 05.55 Détruit He 111
- MS 406 GC II/7 Grand-Ventron
2
(Cpt) Papin Labazordière Tony
10/05/40 15.00 Détruit Me 110
- MS 406 GC II/7 Forêt d'Hérival
3
1
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(S/C) Lefebvre
15/05/40 11.40 Probable He 111
Stab./KG 55 MS 406 GC II/7 Montagne du Lamont
-
-
-
-
-
-
-
-
(Sgt) Passemard Amédée
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Valentin Georges
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
(Slt) Gruyelle Michel
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Gaufre
19/05/40 07.25 Détruit Do 17
- MS 406 GC II/7 Baccarat
4
5
2
2
4
2
3
2
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Cpt) Hugo Henri
(Slt) Pomier-Layrargues René
(Slt) Bouton
(S/C) Lamblin Jacques
(S/C) Gourbeyre
(Sgt) Bret Emile
(Sgt) Catois
24/05/40 10.50 Détruit He 111
8./KG 51 MS 406 GC II/7 Baccarat - Châtenois
6
5
3
2
(Cpt) Hugo Henri
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Pomier-Layrargues René
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
01/06/40 12.30 Détruit He 111
III./KG 53 D 520 GC II/7 Forêt de Sorans
6
3
4
3
5
5
1
4
3
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(Slt) Louis Camille
(A/C) Ponteins Denis
(S/C) Gourbeyre
(S/C) Lamblin Jacques
(Sgt) Boillot Pierre
(S/C) Grimaud Henri
(Sgt) Planchard
(Sgt) Passemard Amédée
01/06/40 12.30 Probable He 111
III./KG 53 D 520 GC II/7 Forêt de Brévine
-
-
-
-
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(S/C) Lamblin Jacques
(S/C) Doudiès Jean
(S/C) Grimaud Henri
02/06/40 Détruit He 111
8./KG 55 [GI + HS] D 520 GC II/7 Ursins
7
6
5
3
1
(Cpt) Papin Labazordière Tony
(S/C) Doudiès Jean
(Slt) Krol Waclaw Szczepan
(S/C) Grimaud Henri
(Sgt) Gaufre


Sources

Avions Hors Série numéro 20 : Les As français de 1939 - 1940 : Première partie d'Accart à Lefol
Avions Hors Série numéro 25 : Les As français de 1939 - 1940 : Seconde partie de Le Gloan à Williame
Magazine : Avions n° 142 - Janvier 2005
Magazine : Avions n° 143 - Février 2005