ACCART Jean-Mary ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours ACCART Jean-Mary
ACCART Jean-Mary


 

 







 


Né le 7 avril 1912 à Fécamp
Décédé le 19 août 1992 (80 ans)

 

 

Capitaine

12 victoires en collaboration
1 victoire probable
3 victoires probable en collaboration




 


Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
EV 2
05/33
 
Esc 3S1 05/33 12/35 Pilote France
EV 1
04/35
 
GC I/5 12/35 02/37 Pilote France
Cpt
1937
 
GC I/5 02/37 1940 Chef Esc France
Cdt
1944
 
Armée de l'Air 1940 11/41 Pilote France
     
Ecole de l'Air 11/41 11/42 Instructeur France
     
Interné 1942 1943 Interné Espagne
     
Sq 345 "Berry" 16/01/44 10/44 Commandant Grande Bretagne


Né le 7 avril 1912 à Fécamp (Seine Maritime), Jean Marie Accart débute sa carrière professionnelle comme marin à la Compagnie Générale Transatlantique avant d'entrer dans la marine nationale à son vingtième anniversaire. Il est tout d'abord affecté sur le Cuirassé Bretagne en avril 1932. Trois mois après le début de son service, il est versé à sa demande à l'Aéronautique Navale. Ayant obtenu son brevet de pilote en mai 1933, il est affecté à l'Escadrille 3S1 avec le grade d'Enseigne de Vaisseau de 2e Classe. L'unité, qui est basée à Hyères, dans le Var, est équipée d'hydravions CAMS 37. Promu Enseigne de Vaisseau de 1er Classe en avril 1935, il se porte volontaire pour rejoindre l'Armée de l'Air.

En décembre 1935, il est transféré à la 1ere Escadrille du GC I/5, encore équipé de Nieuport 622. En 1936, les Dewoitine 500 et 501 viennent les remplacer. Devenu commandant de l'Escadrille en février 1937, Accart compte 1317 heures de vol en février 1939. La même année, il participe aux essais du Curtiss H-75 de construction américaine et destiné à équiper plusieurs escadrilles du GC I/5.

Lorsque la seconde Guerre Mondiale éclate, la 1ere Escadrille, sous le commandement du Capitaine Accart, se trouve à Suippes.

 

Curtiss H 75 A-1 N° 49 du capitaine Jean Accart, - 1ère Escadrille du G.C. 1/5 en septembre 1939

 

CAMPAGNE DE FRANCE

 

11 janvier 1940

Jean Accart remporte sa première victoire probable, en collaboration, le 11 janvier 1940. Ce jour là, une patrouille légère vole près de la frontière près de Sedan. Le Sergent Muselli et le Capitaine Accart interceptent un Do 17 qui se réfugie de l'autre coté de la frontière en plongeant, ne permettant d'accorder qu'une victoire probable malgré les dommages apparents causés à l'appareil allemand.

10 mai 1940


Le 10 mai, l'offensive allemande débute à l'Ouest. Dès 4 h 55 du matin, une patrouille légère décolle. Le Capitaine Accart et le Sergent Perina revendiquent un Do 17 près de Mirecourt à 5 h 25 en collaboration avec deux pilotes du GC I/4 (Sergents Bès et Lacroix).

A 17 h 00, se sont 21 Do 17 du III./KG 3 qui se présentent sur Suippes. Trois appareils de la 1ere Escadrille et 6 de la seconde décollent pour intercepter les bombardiers. Après être parvenu à disloquer la formation ennemie, les français parviennent à détruire 7 bombardiers qui seront tous homologués. En compagnie du Sergent Perina, le Capitaine Accart revendique 3 bimoteurs, bataille dont il fera le récit détaillé dans son livre " chasseur du ciel " écrit alors qu'il se trouve en convalescence après sa blessure du 1 juin sur laquelle nous reviendrons plus loin. Après avoir touché un premier Dornier au moteur gauche, il s'attaque à un autre Dornier dont il arrose copieusement l'habitacle avant de voir les occupants évacuer l'appareil. L'un d'entre eux, en voulant déployer son parachute trop tôt, reste bloqué et s'écrasera avec l'appareil qui continue sa course vers le sol. Enfin, avec ses dernières munitions, il abat un troisième bombardier.

11 mai 1940


Le lendemain, se sont des He 111 que les pilotes français interceptent. Alors que 6 parviennent à s'échapper, 3 appareils du III./KG 53 sont pris en chasse par les S/C Morel et Vuillemain et par le Cpt Accart. Accart et Morel attaquent l'appareil de gauche alors que Vuillemain s'en prend à celui de droite. L'appareil de gauche, dont l'un des moteur fume, est attaqué par Perina, obligeant l'appareil à se poser dans un champ à Souilly-Semmes à 15 h 30. Accart et Morel rejoignent alors Vuillemain pour achever l'ailier droit dont l'un des moteurs émet une épaisse fumée noire. L'avion tombe à 15 h 37 près de Saint Mihiel. Utilisant ses dernières munitions, Accart se place derrière le troisième Heinkel qu'il laisse avec les trains sortis, un moteur arrêté et l'autre fumant. La victoire ne sera cependant accordée que comme probable, Accart n'ayant pu assister à sa chute obligé de rentrer faute de carburant.

 

 

12 mai 1940

En ce début mai, les jours se suivent et les missions s'enchainent. Dès le lendemain, nouvelle rencontre avec l'ennemi. Un premier combat se déroule à 15 km au Nord de Sedan dès 8 h 15 du matin, suivi d'un second à 8 h 25, puis un dernier à 8 h 40. Lors du premier combat, le Capitaine Accart se lance à la poursuite d'un Dornier Do 215 isolé. Parvenant à se placer à moins de 50 mètres derrière lui, son H-75 est pris dans les remous des moteurs du Dornier et ne parvient pas à se stabiliser. Dans un court moment de flottement, le mitrailleur arrière de l'appareil Allemand parvient à ajuster parfaitement son tir qui traverse la vitre avant de l'appareil d'Accart qui d'instinct baisse la tête, la balle venant se loger dans la l'appui-tête du siège. Accart s'en sort avec des blessures légères liées aux éclats du pare-brise.

14 mai 1940

Le 14 mai, vers 10 h 00, en compagnie du Sergent Muselli, il parvient à remporter une victoire probable contre un He 111 du 7./KG 53 alors qu'il s'apprêtait à atterrir.

18 mai 1940


Après 4 jours sans succès, le 18 mai permet à Jean Accart d'ajouter 3 nouvelles victoires à son palmarès au cours d'une mission qui débute à 14 h 15. En raison du plafond bas, les patrouilles chargées d'assurer la protection du débarquement de troupes en gare de Fismes se sont partagées entre une patrouille basse, située sous le plafond nuageux et une patrouille haute. Accart reste en-dessous alors que Marin-la-Meslée prend la direction de la patrouille du dessus. C'est ce dernier qui signale, à 14 h 45, le premier la présence des bombardiers provoquant le regroupement des 9 appareils français qui se lancent à l'attaque des bombardiers. Le combat est très violent et si les français abattent 6 bombardiers, c'est au prix de la perte de 4 appareils détruits, tous les autres étant plus ou moins gravement endommagés. Accart attaque dès sa sortie de la couche nuageuse et parvient à remporter rapidement sa première victoire de la journée contre l'avion guide de la formation ennemie en compagnie du Capitaine Vasatko. Accompagné de Vasatko, Périna et du Sous-Lieutenant Rey, il parvient à abattre un second bombardier qui s'écrase à l'est de Soissons. Ne disposant plus que des deux mitrailleuses de capot, il s'associe avec Muselli pour attaquer un troisième appareil. il provoque l'arrêt du moteur droit et touche le moteur gauche qui commence à fumer. L'avion s'écrase entre Fismes et Laon. Accart aura tiré 2200 cartouches au total au cours du combat.

26 mai 1940

Après une longue période de 12 jours sans nouvelle victoire, le Capitaine Accart renoue avec le succès le 26 mai. Ce jour là, en compagnie de 8 autres pilotes, il participe à la destruction d'un He 111 à 12 h 30 près de Châtillon-sur-Bar et d'un autre près de Boult aux Bois.

Le 28 mai 1940, alors qu'il se rend à l'usine Bourges pour récupérer des Curtiss H-75 neufs, il doit faire face à l'intransigeance d'un officier qui lui refuse l'accès aux appareils pour des raisons administratives. Excédé, Accart menace le dit officier de son arme, assouplissant les termes d'un dialogue jusque là peu efficace. Il rentrera le soir même aux commandes d'un H-75 tout neuf.

1 juin 1940

Le 1er juin 1940, une patrouille double décolle sur alerte à 13 h 20 mais ne trouve rien sur le secteur de Langres - Gray. Les trois hommes de la patrouille se posent à Dijon pour faire le plein. La radio ayant signalé des bombardiers remontant la vallée du Rhône, ils se dirigent dans leur direction. Ils arrivent sur place en même temps que 5 Dewoitine du GC II/7. Les He 111 se trouvent dans le secteur de Pontarlier. Alors que les D 520 s'occupent du centre et de l'aile droite, les 3 Curtiss attaquent l'aile gauche de la formation allemande. Accart parvient à atteindre rapidement un Heinkel qui commence à fumer. En retour, l'un des mitrailleurs du bombardier riposte et atteint sévèrement le Curtiss " 151 " du Capitaine Accart qui est très grièvement blessé, notamment par les éclats d'une balle de mitrailleuse MG 17 de 7,92 millimètres qu'il reçoit entre les yeux. A moitié inconscient, il se rend compte que l'avion pique et après être parvenu à ouvrir la verrière il saute en parachute. En quittant la cabine, il heurte l'empennage. Blessé au bras, à la mâchoire, il souffre aussi d'une fracture ouverte de la jambe gauche. Lorsqu'il touche le sol, il est inconscient et ne reprend ses esprits que dans l'ambulance qui le conduit à l'hôpital. Pour lui, la Campagne de France se termine.

Lorsqu'il est abattu, Jean Accart est titulaire de douze victoires sûres et quatre probables. Il n'y a guère de doute que, sans cette blessure, il aurait été largement en tête de tous les pilotes de chasse de l'Armée de l'air et de la Royal Air Force en 1940, devançant son ami, adjoint et remplaçant Edmond Marin la Meslée.

 



 

Dirigé d'urgence vers l'hôpital Granges Blanches de Lyon, Accart refuse que l'on extraie la balle située dans sa boite crânienne de peur de perdre la vue. Pas encore totalement remis, il s'enfuit le 16 juillet 1940 avec sa famille, à Nice, en zone non occupée. Affecté à l'Etat-Major le 1 novembre, il reprend l'entrainement en vol et profite de sa convalescence pour écrire "Chasseurs du Ciel", un témoignage sur l'action de son groupe pendant la guerre.

D'après son ami Yves Michelet, historien de l'Armée de l'air de 1940, Jean Mary Accart fut sans aucun doute l'un des meilleurs pilotes de chasse et, surtout, l'un des meilleurs chefs d'unités de chasse du monde pendant la Seconde Guerre mondiale. L'escadrille qu'il commandait en 1939-40, la première escadrille du Groupe de chasse I/5, fut celle qui obtint, de très loin, le plus de victoires en combat aérien, sur environ cinquante-trois escadrilles ayant participé à la Campagne de France.
En novembre 1941, il prend le commandement de la nouvelle section de perfectionnement à la chasse de l'école de l'Air de Salon.

 

 

Mis en congé d'armistice, en novembre 1942, il passe en Espagne avec plusieurs de ses élèves. Interné en Espagne, il arrive en Afrique du Nord après sa libération et prend le commandement du Sq 345 - GC II/2 Berry, lors de sa création le 16 janvier 1944. L'unité est équipée de Spitfire IX, un appareil de chasse de grande qualité mais l'absence d'appareils allemands dans le ciel de France conduit l'unité à réaliser principalement des missions d'escorte et d'attaque au sol. Le Groupe n'obtiendra que quelques victoires mais le Commandant Accart ne parviendra pas à enrichir son tableau personnel. Il reste au front jusqu'en octobre puis part aux États-Unis suivre les cours de la Command and General Staff School à Fort Leavenworth.

Affecté au bureau d'études et plans, il passe à l'inspection générale de l'armée de l'Air peu avant la fin des hostilités.

Jean Accart fut l'un des très rares hommes, spécialement parmi les militaires de carrière, à avoir dit " Non " au général de Gaulle, en face et en le regardant dans les yeux. Il n'a jamais accepté de faire de la politique. C'était un homme unique, d'un calme, d'une modestie et d'une bonté inégalés, d'une intelligence rare. Sa modestie, notamment, est proverbiale. Ceux qui l'ont connu semblent tous éprouver les mêmes sentiments à son égard : un grand respect mêlé d'affection, une très grande admiration, souvent même une véritable vénération. Selon Yves Michelet, tout cela est parfaitement justifié.

 

 

Nommé lieutenant-colonel, il devient chef du cabinet de l'état-major de l'armée de l'Air en décembre 1947, puis directeur adjoint du CEV à Brétigny, en mars 1948.

Colonel, inspecteur de la chasse, en juillet 1951, il commande la BA 112 de Reims en septembre et devient sous-chef de l'EMAA quatre ans plus tard. Le 21 novembre 1960, il est nommé commandant de la 1ère CATAC (Commandement Aérien Tactique) et FAFA (Forces Aériennes Françaises en Allemagne) et promu général de division en janvier 1961. Après différents postes, il termine sa carrière comme général de corps d'armée et inspecteur des programmes et fabrications d'armement le 30 mars 1965 avec un total de 3845 heures de vol à son actif, essentiellement sur avion de chasse.

Jean Accart, grand-croix de la Légion d'honneur, était titulaire de la croix de guerre avec onze citations et de la médaille de l'Aéronautique.

Jean Marie Accart s'est éteint le 19 août 1992.


 

NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle peut-être organisée comme suit :

- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles légères).

 

 


Traducteur / Translator / Traduttore / übersetzer / vertaler

 



Grand Croix de la Légion d'Honneur
Croix de Guerre 1939-45 (11 citations)
Médaille de l'aéronautique
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
o
.
12
  Collaboration
Probables  
1
.
3
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
11/01/40 05.25 Probable Do 17
3.(F)/11 H-75A GC I/5 -
-
-
(Cpt) Accart Jean
(S/C) Muselli Gerard
10/05/40 05.25 Détruit Do 17
6./KG 2 H-75A GC I/5 Minaucout
1
1
-
-
(Cpt) Accart Jean
(Lt) Périna Franrisek
(Sgt) Bès GC I/4
(Sgt) Lacroix GC I/4
10/05/40 18.00 Détruit Do 17
9./KG 3 H-75A GC I/5 Pertes les Hurlus
2
2
(Cpt) Accart Jean
(Lt) Périna Franrisek
10/05/40 18.00 Détruit Do 17
7./KG 3 H-75A GC I/5 Landres et Ste Georges
3
3
(Cpt) Accart Jean
(Lt) Périna Franrisek
10/05/40 18.30 Détruit Do 17
7./KG 3 H-75A GC I/5 Villers devant Dun
4
4
(Cpt) Accart Jean
(Lt) Périna Franrisek
11/05/40 15.30 Détruit He 111
III./KG 53 H-75A GC I/5 Souilly-Semmes
5
5
3
(Cpt) Accart Jean
(Lt) Périna Franrisek
(S/C) Morel François
11/05/40 15.37 Détruit He 111
III./KG 53 H-75A GC I/5 St Mihel
6
2
4
(Cpt) Accart Jean
(S/C) Vuillemain Léon
(S/C) Morel François
11/05/40 Probable He 111
H-75A GC I/5 Sarrebourg
-
(Cpt) Accart Jean
12/05/40 08.15 Probable Do 215
Stab./KG 3 (107 impacts. S'écrase à 8 h 30 à Rédu (Belgique) H-75A GC I/5 Nord Sedan
-
-
(Cpt) Accart Jean
(S/C) Morel François
14/05/40 10.00 Probable He 111
3 Blessés à bord H-75A GC I/5 Stenay
-
-
(Cpt) Accart Jean
(S/C) Muselli Gerard
18/05/40 14.45 Détruit He 111P
II./KG 55 H-75A GC I/5 Fismes
7
3
(Cpt) Accart Jean
(Cpt) Vasatko Alois
18/05/40 14.55 Détruit He 111P
II./KG 55 H-75A GC I/5 Soissons
8
5
9
8
(Cpt) Accart Jean
(Cpt) Vasatko Alois
(Sgt) Rey Jean
(Lt) Périna Franrisek
18/05/40 Détruit He 111
II./KG 55 H-75A GC I/5 Braine
9
3
(Cpt) Accart Jean
(S/C) Muselli Gerard
26/05/40   Détruit He 111
2./KG 55 H-75A GC I/5 Boult aux Bois
10
-
10
5
14
2
5
4
7
(Cpt) Accart Jean
(Slt) Le Calvez Yvon
(Lt) Périna Franrisek
(S/C) Muselli Gerard
(Lt) Marin La Meslée Edmond
(Lt)Vrana Adolf
(S/C) Penzini Dominique

(Lt) Rouquette Marcel
(S/C) Vuillemain Léon
26/05/40   Détruit He 111
2./KG 55 H-75A GC I/5 Chatillon s/ Bar
11
8
5
6
(Cpt) Accart Jean
(S/C) Vuillemain Léon
(Lt) Rouquette Marcel
(S/C) Penzini Dominique
01/06/40   Détruit He 111
9./KG 53 H-75A GC I/5 Vezoul
12
-
11
(Cpt) Accart Jean
(Slt) Le Calvez Yvon
(Lt) Périna Franrisek


Sources

Revue AVIONS n° 121 à 123 (Avril / Mai / juin 2003)
Avions Hors Série numéro 20 : Les As français de 1939 - 1940 : Première partie d'Accart à Lefol
Avions Hors Série numéro 25 : Les As français de 1939 - 1940 : Seconde partie de Le Gloan à Williame
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_doc/liste_biographie.htm
http://www.frasne.net/histoire/biographie_capitaine_accart.htm
http://www.accart.org/bio.html
http://aerostories.free.fr/pil_cha_fr/accart/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Accart
http://www.ba112.air.defense.gouv.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=299