De SALABERRY Hubert ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours De SALABERRY Hubert
De SALABERRY Hubert


 


 

 

 






 


Né le 13 juillet 1913
Décédé le 24 octobre 1999

 

 

Capitaine

2 victoires homologuées
3 victoires en collaboration
1 victoire probable en collaboration



 



Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Slt
1939
 
Armée Air 1938 1939 Elève Pilote France
Lt
1943
 
GC I/3 09/39 06/40 Pilote France
Cpt
25/06/44
 
GC I/3 06/40 1941 Pilote AFN
Sgt
 
SCLAFN 1941 03/42 Pilote AFN
Sgt
 
GC III/3 03/42 11/42 Pilote AFN
Sgt
 
GC I/3 11/42 1943 Pilote AFN
Sgt
 
Ecole 1943 02/45 Perfectionnement Etats-Unis
Sgt
 
GC 3/3 "Ardennes" 02/45 1945 Pilote France


Hubert de Salaberry est né le 13 juillet 1913. Il entre à l'école militaire de Versailles et en sort avec ses galons de Sous-Lieutenant en 1939. Affecté à la 3eme Escadre de Chasse, il est laché sur MS 406 à Dijon avant de rejoindre, le 25 septembre 1939, la 2eme Escadrille du GC I/3 à Velaine-en-Haye, près de Nancy. Entre septembre et décembre 1939 il réalise 15 missions de guerre mais ne remporte aucune victoire. Le 7 décembre, le Groupe rejoint Cannes en vue d'être équipé avec le nouveau chasseur Dewoitine D 520. Une partie des pilotes est dirigée vers Orléans où ils vont constituer une escadrille d'expérimentation. De nombreuses modifications devant être apportées aux appareils qui devaient initialement être livrés, les premiers exemplaires ne sont perçus qu'en janvier. Au cours de cette période, le Sous-Lieutenant Salaberry est breveté chef de patrouille. Les premiers D 520 "Bons de guerre" arrivent à la mi avril et à la date du 10 mai le groupe est entièrement équipé. Suite à l'attaque allemande, le Groupe est renvoyé dès le lendemain vers Wez-Yhuisy en faisant étape par Suippes.

 

MS 406 - GC I/3 - 1939

 

CAMPAGNE DE FRANCE

 

 

Installé à Cannes où il achève sa conversion sur Dewoitine D 520, le Groupe doit regagner la Marne suite à l'attaque du 10 mai 1940. Dès le lendemain, les appareils décollent et font une première escale à Valence pour y faire le plein. Pendant ce temps l'échelon roulant embarque dans les wagons alors qu'une partie des mécaniciens est transportée dans des Bloch 220 d'Air France. Les Dewoitine et les Bloch font ensuite étape à Suippes qui a été bombardé la veille. Les appareils redécollent sans tarder pour Wez-Thuisy. Les deux Escadrilles se répartissent sur leur nouveau terrain. Au soir du 11 mai, 37 appareils sont disponibles. L'échelon roulant arrive le lendemain en gare de Reims et rejoint le terrain par la route. Très vite les mécaniciens se mettent au travail et le jour même les premiers avions peuvent décoller pour assurer la protection du terrain.

 

14 mai 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si elle est marquée par l'obtention de 10 victoires confirmées et une probable, la journée du 14 marquée est aussi la première journée de deuil du Blitzkrieg. Dès l'aube les alertes se multiplient avec des vols à 9000 m, physiquement épuisants. La première mission est assurée par le Sous-Lieutenant de Salaberry, le Sergent Albert et l'Adjudant Carrier André. Ce dernier écrit quelques mots avant de décoller à 6 h 00 en couverture du terrain. Le Sergent Albert attaque seul un Do 17 qui après avoir été attaqué par une patrouille du GC III/7 peine à suivre son groupe. Un moteur touché, le bombardier perd de l'altitude et se pose à 6 h 30 au Nord de Suippes.

Après s'être posé et avoir refait les pleins, les 3 pilotes redécollent pour une nouvelle mission avec d'autres pilotes du Groupe. Cette fois-ci, il s'agit d'assurer la protection haute de bombardiers d'assaut des GBA I/54 et II/54 aussi escortés par des Bloch 152 du GC I/8 et des Hurricanes. Les pilotes du GC I/3 décollent à 9 h 00 et arrivés sur zone ils attaquent un peleton de 9 Do 17 escortés par des Me 109. Le Capitaine Challe s'adjuge un Do 17 en collaboration avec le Sous-Lieutenant Potier et le Sergent Caussat. En retour, le Capitaine est lui aussi touché au moteur et doit rentrer à Wez-Thuisy où il se pose à 10 h. Dans le même temps, l'Adjudant Carrier est abattu et vu tombant en flammes avec son Dewoitine D 520 n° 73 par des servants de DCA. De son côté, le Sous-Lieutenant de Salaberry dégage le Sergent Albert pris en chasse par l'ennemi en abattant l'un des Me 109 et l'Adjudant Octave en abat un autre. Les deux appareils allemands s'écrasent près de Fimes.

Dans le même temps, des pilotes de la première Escadrille (Adj Combette, Sous-Lieutenant Madon, Sgt Bellefin et Dumoulin) s'en prennent à un groupe de 9 He 111 du I./KG 55 sans résultat. Avant de rentrer au terrain en ordre dispersé, le Sous-Lieutenant de Salaberry (D 520 n ° 115) participe à la destruction d'un He 111 en comagnie de pilotes britanniques du Squadron 501.

 

Entre 12 h 40 et 13 h 50, une nouvelle mission impliquant 5 pilotes se déroule sans autre résultat que l'explosion d'un obus de 20 mm lors d'un essais de tir par le Sergent Touret qui effectue sa première mission de guerre. En fait deux obus se sont présentés en même temps dans la culasse provoquant l'explosion de l'un d'eux et la destruction du système de tir. Dans le même temps, une autre patrouille intercepte des He 111 du III./KG 51 sans protection mais en patrouille serrée. Les Sous-Lieutenant Salva et Potier joignent leurs efforts pour abattre l'un des bombardiers qui sera toutefois crédité au seul Sous-Lieutenant Potier. Touché à son tour, le Sous-Lieutenant Potier saute en parachute mais sa ceinture s'étant détachée avant d'arriver au sol, il se blesse mortellement à l'arrivée. Lui aussi touché Salva se pose, moteur calé, dans un champ où il doit abandonner son D 520 qu'il est parvenu à poser sur ses roues.

 

A 18 h 00, nouvelle mission dans le secteur de Sedan. Au loin, deux patrouilles de Me 110 du III./ZG 26 sont aperçues. Les Français tentent de prendre de l'altitude mais les allemands réagissent aussitôt et un combat violent s'engage à 4500 m. Le Sous-Lieutenant Madon conduit l'attaque et parvient à toucher son advsersaire dès la première rafale. Le Sergent Combette se trouve face à face avec un Me 110. Les deux pilotes font feu et c'est finalement Combette qui remporte la joute mortelle. Deux autres Me 110 sont abattus par les Capitaines Pape et Schneider tandis que le Sous-Lieutenant Prévost reste en protection. Une dernière victoire probable est portée au crédit du Sergent Bellefin, portant à 11 le nombre de victoires pour la journée.

21 mai 1940

La débacle commence. L'ennemi poursuit sa percée sur Arras et Abbeville. Des chenillettes surmontées de canons anti-aériens vont faire des ravages dans les Escadrilles. Ce 21 mai, le Groupe réceptionne 8 D 520 neufs au prix de gros efforts de la part du Capitaine Challe. A 8 h 45 le Capitaine Challe conduit la seconde mission de la journée en compagnie des Sous-Lieutenants Boutarel et de Salaberry dans le secteur de Nesles - Chaulnes - Péronne. Après une première rencontre avec 1 Me 110 qui tente d'attirer sans succès les français dans un piège, les trois pilotes tombent sur 2 Me 109 qui arrivent à vive allure. Les Me 109 piquent vers le sol et les français se lancent à leur poursuite. De Salaberry reste en protection. Alors que les deux premiers pilotes abandonnent la poursuite, de Salaberry remarque un appareil siolé dont la silhouette se détache sur le vert de la forêt. Il pique mais sa verrière se couvre de buée en raison de la variation de température. Bien que le phénomène soit de courte durée, il suffit à faire perdre la trace du chasseur allemand. Soudain il le voit de nouveau, dans son axe, à seulement 200 mètres. Il s'approche par dessous à 100 mètres et ouvre le feu plein arrière. Touché dès la première rafale, un léger réajustement permet d'atteindre le fuselage dont des fragments se détachent. L'avion s'incline doucement et pique vers le sol.

 

Dewoitine D 520 - GC I/3 - 1940

 

5 juin 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors que les obsèques de l'Adjudant Vinchon "tombé en plein ciel de gloire" sont célébrées, les troupes allemandes lancent leur grande offensive terrestre après la démonstration de force du 3 juin. Le GC I/3 doit désormais assurer la défense de la région parisienne et fournir des patrouilles pour les missions de couverture sur les secteurs de Roye et Montdidier. Six D 520 de la 1ere Escadrille et 3 de la deuxième décollent à 9 h 00. Dès l'arrivée sur le secteur qui leur est assigné, un combat violent s'engage. Le Lieutenant Thierry parvient à placer une longue rafale qui porte sur un Me 109 qui s'écrase près de Proyat. Agissant d'instinct, le Sous-Lieutenant de Salaberry manque de se faire tailler en pièce par des Me 109 plus agressifs que jamais. Virant brusquement, l'allemand s'engage dans un combat tournoyant qu'il abandonne cependant rapidement lorsqu'il comprend qu'il risque de perdre. Redressant, De Salaberry aperçoit un D 520 en feu, suivi de près par celui qui vient de l'abattre. Vérifiant qu'il n'est pas lui-même suivi, il se lance à la poursuite de cette nouvelle proie qui tente de s'échapper en plongeant, comptant sur sa vitesse pour distancer le D 520 qui pourtant s'accroche. Après une première courte rafale qui passe juste au-dessus, la poursuite continue. Malgré ses manoeuvres répétées, le pilote allemand ne parvient pas à semer le pilote français bien décidé à rentrer au terrain avec une victoire de plus. Arrivant enfin à aligner le Me 109, il lâche plusieurs rafales avant d'effectuer un virage brusque au terme duquel il ne voit plus personne. En fait le Me 109 s'est écrasé près d'Amiens.

Au même moment, le Groupe perd le Lieutenant Korec qui bien qu'étant parvenu à évacuer son appareil n'a pas le temps de faire usage de son parachute.

Une seconde mission se déroule entre 11 h 00 et 12 h 30 par le Capitaine Gérard, le Lieutenant Lacombe, les Sous-Lieutenants Madon, Blanck, Prévost et De Salaberry. Ne trouvant rien, ils rentrent et déjeunent avec des officiers du GC II/7 qui viennent de percevoir leurs premiers D 520. Ils effectueront ensemble la 3eme mission de la journée. Celle-ci doit durer 45 minutes dans le secteur Athies - Péronne Proyart. Le décollage est prévu pour 16 h 30 et les appareils doivent s'échelonner entre 3000 et 7000 mètres. Le GC I/3 est le premier à décoller et doit couvrir le décollage des pilotes du GC II/77. Très occupé, le service chargé de faire le plein des avions est en retard et c'est avec 1/2 de décallage que les appareils décollent enfin. Alors que les avions du GC I/3 doivent se poser, des Me 109 interviennent. Si le Lieutenant Lacombe parvient à les éviter de justesse, le Sous-Lieutenant Prévost n'a pas cette chance. Très vite l'avion fume, secoué dans tous les sens. Ouvrant son cockpit pour évacuer l'avion, l'appel d'air attise le feu qui rapidement s'intensifie. Se plaçant sur le dos pour évacuer, il ne parvient pas à déboucler sa ceinture. Insistant malgré les brûlures sur les mains, il est soudainement secoué par l'ouverture de son parachute avant d'atterrir dans un champ, sérieusement blessé. Rapidement pris en charge par des fantassins français, il est évacué vers l'hôpital. Au cours de l'engagement Lacombe parvient à abattre un Me 109.

Au même moment, les D 520 du GC II/7 qui sont parvenu à décoller tentent de rejoindre les pilotes du GC I/3. c'est alors qu'ils sont surpris par des Me 109 qui taillent en pièce la formation fraçaise qui perd la moitié de ses 8 appareils en quelques minutes.

Au cours de la dernière mission de la journée qui débute à 19 h 30, trois chasseurs interceptent un appareil de reconnaissance escorté par des Me 109. Le Capitaine Gérard abat le Hs 126 alors que le Sgt Barberis revendique un Me 109 de son côté.

9 juin 1940

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 8 juin, les troupes allemandes ouvrent une brèche dans la région de Formerie. L'aviation française va tenter de ralentir la progression ennemie en lançant ses bombardiers d'assaut dans la bataille. Si aucune perte n'est enregistrée, aucune victoire ne vient enrichir le tableau du groupe ce jour là.

Le 9 juin, le front est définitivement enfoncé et les troupes motorisées allemandes s'engouffrent dans la brèche. En fin de matinée, la mission confiée au GC I/3 consiste à couvrir la région de la Ferté-sous-Jouarre de 11 h 45 à 13 h 15 alors que l'heure de la retraite commence à sonner. Douze chasseurs prennent l'air : Cdt Fleurquin, Cpt Gérard, Lt Cabaret, Lt Thierry, Slt Boutarel, Slt Blanck, Slt Madon, A/C Guillaume, Adj Octave, Sgt Touret, Sgt Glauder, Sgt Albert. Une véritable nuée de Me 109 du II./JG 27 attaque le dispositif français alors que celui-ci arrive sur zone. L'A/C Guillaume est le premier à remporter une victoire contre un Me 109 après lui avoir décoché 3 rafales. A peine a-t-il remporté sa victoire qu'il est touché à son tour, l'obligeant à poser son D 520 n° 133 sérieusement endommagé, moteur calé, près de Hervillers. Le pilote s'en sort indemne. Le Slt Madon qui a suivi l'action précédente abat à son tour un Me 109 en flammes dont le pilote parvient à sauter en parachute. Dans la mêlée, le Sous-Lieutenant Blanck poursuit un Me 109 en rase-mottes et l'abandonne alors qu'il commence à fumer, lui permettant d'enregistre une victoire probable. Les Me 109 se regroupent et réagissent. L'avion de l'Adj Octave est touché alors que le Capitaine Gérard détruit un autre Me 109 qui s'écrase près d'Oulchy-le-château, dans le sud du départment de l'Aisne où le combat s'est maintenant déplacé. Puis ce sont les Sous-Lieutenant Boutarel et le Lieutenant Carabaret qui s'adjugent conjointement un autre Me 109. De son côté, le commandant Fleurquin tire de longues rafales qui atteignent leur cible, provoquant la chute du Me 109 qui s'écrase à Neuilly-Saint-Front. Si aucun autre Dewoitine n'est abattu, nombreux sont ceux qui ont été touchés à des degrés divers.

Après cette première mission pleine de succès, un nouveau vol est programmé entre 17 h 45 et 19 h 15 au-dessus du secteur de Senlis et Compiègne. Il s'agit d'une mission de chasse libre. Arrivés sur zone, les pilotes français aperçoivent des Do 17 et des Ju 88. Aussitôt, les bombardiers changent de cap. Les Capitaine Challe, les Sous-Lieutenant de Salaberry (D 520 n ° 226) et Boutarel tirent sur un Dornier qui s'écrase près de Béthisy-Saint-Pierre. Le commandant Fleurquin remporte sa deuxième victoire de la journée en abattant probablement un autre Do 17 alors qu'un troisième tombe sous les coups du Capitaine Challe près de la Croix-Saint-Ouen. Les autres pilotes opèrent au-dessus de l'Oise. Le Lieutenant Thierry (D 520 n° 78) attaqué, riposte et touche mortellement un chasseur qui s'écrase près de Senlis, bien que seule une victoire probable sui soit accordée. De son côté, l'A/C Guillaume parvient à se placer derrière un Me 109 qu'il abat à courte distance près de Creil. Les Lieutenants Lacombe et Bartos, l'Adj Boileau et le Sgt Dumoulin aperçoivent un peleton de Stuka mais ne peuvent attaquer ces proies faciles, empéchés en cela par les Me 109 de protection qui foncent sur les français. Pour autant, la dernière patrouille du Sous-Lieutenant Blanck et du S/C Glauder parvient à toucher deux des Ju 87 qui s'écrasent près de liancourt.

Tous les pilotes se regroupent et rejoignent la pointe Ouest du département de l'Oise où ils surprennent un Do 17 qui s'écrase près de Gisors après avoir été attaqué par 5 chasseurs. Cette victoire ne sera cependant comptée que comme probable aux (Cpt) Challe Bernard (Slt) Boutarel (Cdt) Fleurquin (Slt) De Salaberry Hubert (Slt) Salva. Parvenu au terme de cette journée, le Groupe compte 10 victoires confirmées en plus et 4 victoires probables au prix d'un seul avion perdu et aucun pilote touché. Cette journée est aussi marquée par l'émergence des trois premiers "As" de l'unité puisque le Sous-Lieutenant De Salaberry Hubert , le Sous-Lieutenant Blanck et le Capitaine Challe remportent tous les trois leur 5eme victoire confirmée.

 

 

Le 16 juin, De Salaberry participe à l'une des dernières missions de guerre du Groupe. Il s'agit d'une mission périlleuse, une reconnaissance à basse altitude. Au cours de la mission, son équipier, le Sous-Lieutenant Salva, touché par la Flak, doit se poser en campagne, indemne. Une première partie du Groupe traverse la Méditerranée le 18 juin. Au cours de la traversée, le Dewoitine de De Salaberry présente une hausse inquiétante de la température d'huile avant que tout ne rentre dans l'ordre. Du 12 mai au 16 juin, il a participé à 35 missions de guerre pour 79 h 45 passées dans les airs.

 



 

Devant la réduction toujours croissante du nombre d'heures de vol autorisées par les allemands, il quitte le GC I/3 pour rejoindre le service civil de liaisons en Afrique du Nord (SCLAFN) qui se trouve sous la coupe d'Air France. Il vole sur Caudron Goeland. Il réintègre le GC I/3 en mars 1942 et se rallie après le débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942. Malade, il doit néanmoins quitter le Groupe qui se reforme en mai 1943 sur Spitfire Mk V. Il part finalement aux Etats-Unis avec un groupe d'élève pilote et obtient une promotion au grade de Lieutenant. Il est nommé Capitaine le 25 juin 1944 et vole sur P 47. De retour en France, le 27 février 1945, il est affecté au GC 3/3 "Ardennes" équipé de P-47D.

Le 18 juillet 1945, il est affecté à l'école de pilotage de Tours avant de poursuivre sa carrière dans l'Armée de l'Air jusqu'en 1962 lorsqu'il prend sa retraite avec le grade de Colonel. Hubert de Salaberry est décédé le 24 octobre 1999.


 

NB : L'unité tactique de l'escadrille est la patrouille, laquelle peut-être organisée comme suit :

- Patrouille simple : 3 avions.
- Patrouille légère : 2 avions.
- Patrouille double : 6 avions (2 patrouilles simples).
- Patrouille double légère : 4 avions (2 patrouilles légères).
- Patrouille triple : 9 avions (3 patrouilles simples).
- Patrouille triple légère : 6 avions (3 patrouilles légères).

 

 


Traducteur / Translator / Traduttore / übersetzer / vertaler

 



Croix de guerre
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
2
.
3
  Collaboration
Probables  
o
.
1
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
14/05/40 09.00 10.00 Détruit Me 109
I./JG 2 ou 8./JG 53 D 520 GC I/3 Alize
1
(Slt) De Salaberry Hubert
14/05/40 09.00 10.00 Détruit He 111P
I./KG 55 D 520 GC I/3 Sedan (08)
2
-
(Slt) De Salaberry Hubert
Hurricane Sq 501
21/05/40 Détruit Me 109
D 520 GC I/3 Ham (80)
3
(Slt) De Salaberry Hubert
05/06/40 09.00 10.10 Détruit Me 109
D 520 GC I/3 Athies (80)
3
4
(Slt) Salva
(Slt) De Salaberry Hubert
09/06/40 17.45 19.15 Détruit Do 17M
Stab/StG 1 D 520 GC I/3 Béthisy St Pierre (60)
4
5
3
(Cpt) Challe Bernard
(Slt) De Salaberry Hubert
(Slt) Boutarel
09/06/40 17.45 19.15 Probable Do 17
D 520 GC I/3 Gisors
-
-
-
-
-
(Cpt) Challe Bernard
(Slt) Boutarel
(Cdt) Fleurquin
(Slt) De Salaberry Hubert
(Slt) Salva


Sources

Avions Hors Série numéro 20 : Les As français de 1939 - 1940 : Première partie d'Accart à Lefol
Avions Hors Série numéro 25 : Les As français de 1939 - 1940 : Seconde partie de Le Gloan à Williame