Observateur au sein du 5eme Groupe de Bombardement,
équipé de Junkers Ju 88A-4, Le Capitaine Schmaltz
vole au sein de cette unité d'août 1943 à octobre
1944. Il survit à la seconde guerre mondiale après avoir
réalisé plus de 120 missions de combat et après
avoir recu la Croix de Fer de 1ere Classe et la Virtutea Aeronautica
Order Knight class. Le 21 septembre 1943, il prend part au raid sur
Balshoy Tokmak, avec le Cpt. av. Eusebie
Popovici.
Ce jour là, le Cpt. av. Popovici
décolle avec 4 autres Ju-88A4 de l'unité dont il a le
commandement, la 79eme Escadrille de Bombardement du 5eme Groupe.
Les appareils doivent bombarder des objectifs situés à
Balshoy-Tokmak. Avant même de partir, ils savent que l'objectif
sera lourdement défendu par la DCA et par la chasse. De plus,
le fait qu'aucune escorte de chasse n'ai été prévue
pour les accompagner ne laisse présager de bon. Sur le chemin
de Balshoy-Tokmak, ils sont interceptés par 12 chasseurs soviétiques.
Après avoir effectué une première attaque, le
Ju-88A4 n°. 115A situé à l'extrème gauche
du dispositif, explose en vol. Très peu de temps après,
la DCA Soviétique effectue un tir de barrage alors même
que les bombardiers se préparent à larguer leurs bombes.
Les P-39 du VVS quittent alors le secteur mais ne tardent pas à
revenir dès que les bombardiers s'éloignent de leur
cible après avoir largué leurs bombes. Une fois de plus,
l'appareil situé à l'extrème gauche de la formation
fait les drais de l'attention des appareils soviétiques et
doit se poser en casatrophe dans ses lignes. Afin de réduire
les possibilités de manoeuvre des chasseurs russes, les bombardiers
descendent au ras des arbres. Malgré ces efforts, l'appareil
de tête est touché et s'écrase en flammes au sol.
Il ne reste alors plus que deux Ju-88A en l'air. Le bombardier du
Cpt. av. Popovici est atteint à
plusieurs reprises par des projectiles. Mais le mitrailleur parvient
à abattre l'un des assaillants, provoquant le départ
de ceux-ci. Mais les ennuis ne sont pas encore finis. Alors que le
Cpt. av. Popovici atterrit, la jambe
de train qui a été endommagée pendant le combat
cède sous le poids de l'avion et l'avion effectue un atterrissage
forcé. AU total, 4 des 5 avions seront donc perdus. Ce sera
l'un des jours les plus sombre du 5eme Groupe
de Bombardement.