FAYOLLE Emile ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours
FAYOLLE Emile (François)


 

 

 

 


Né le 8 septembre 1916 au Château de Saint-Priest à Issoire dans le Puy-de-Dôme.
Tué au combat le 19 août 1942 (opération Jubilée) (26 ans)

 

 

Commandant / Squadron Leader
190 missions de guerre

3 victoires homologuées





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Sgt
10/39
 
Armée Air 09/38 05/40 Elève Pilote France
Adj
10/40
 
CIC Oran 05/40 30/06/40 Pilote Oran
Slt
03/41 !
 
OTU 30/07/40 10/09/40 Transformation Grande Bretagne
Lt
24/09/41
 
Sq 85 10/09/40 12/40 Pilote Grande Bretagne
Cpt
01/05/42
 
Sq 249 05/12/40 05/41 Pilote Grande Bretagne
Cdt
01/08/42
 
Sq 242 05/41 1941 Pilote Grande Bretagne
     
Sq 611 1941 10/11/41 Pilote Grande Bretagne
     
Sq 340 10/11/41 10/04/42 Pilote Grande Bretagne
     
Sq 340 10/04/42 01/08/42 Chef Escadrille Grande Bretagne
     
Sq 174 01/08/42 19/08/42 Commandant Grande Bretagne

Texte original : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/337.html

Petit-fils du maréchal Fayolle et fils d’ingénieur général du génie maritime, Emile Fayolle (il choisira de se faire prénommer François) est né le 8 septembre 1916 au Château de Saint-Priest à Issoire dans le Puy-de-Dôme. Il fait ses études à Paris au collège Franklin. Désireux de servir dans l’aviation, il s’engage dans l’armée de l’air en septembre 1938. Elève pilote à l’école d’Istres, il est breveté en juillet 1939. Affecté à l’Ecole de chasse d’Avord en octobre 1939, il est nommé sergent le mois suivant. Il est affecté en mai 1940 au centre d’instruction à la chasse d’Oran (Algérie). Refusant l’armistice, il cherche avec quelques camarades le moyen de poursuivre le combat. Il quitte Oran pour Gibraltar à bord d’un Caudron Simoun le 30 juin 1940 en début de matinée, en compagnie du sous-lieutenant Stourm. Il a été précédé par ses camarades Mouchotte, Guérin et Lafont et deux observateurs de l’armée de terre qui se sont envolés sur un Caudron Goéland. De Gibraltar, il gagne l’Angleterre à la mi-juillet à bord du chalutier Président Houduce.

Engagé dès son arrivée dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL), il est sélectionné pour servir comme pilote de chasse dans la Royal Air Force. En stage dans la RAF du 30 juillet au 10 septembre 1940, il est affecté, avec son camarade François de Labouchère, au Squadron 85, sous les ordres du Squadron Leader Peter Townsend ; il brûle de combattre mais le squadron est envoyé en transformation de chasse de nuit en Ecosse. François Fayolle est promu adjudant et, jusqu’en décembre 1940, il remplit 4 missions de guerre avant d’être muté au Squadron 249. François Fayolle, toujours avec François de Labouchère, est muté début mai 1941 au Squadron 242. Dans la nuit du 10 au 11 mai 1941, il abat un Heinkell III lors d’un important bombardement de nuit sur Londres.

Le sous-lieutenant Fayolle épouse à Londres, début juillet 1941, une jeune anglaise qui lui donnera une petite fille. Promu lieutenant le 24 septembre 1941, il rejoint, le 10 novembre 1941, après quelques semaines passées au Squadron 611, les rangs du groupe de chasse «Ile-de-France» (Squadron 340) alors en formation en Ecosse. Le 10 avril 1942, il prend le commandement de l’escadrille n° 2 « Versailles», succédant à Bernard Dupérier. Promu capitaine le 1er mai 1942, il participe à la destruction d’un Junker 88 le 11 mai. Il est, fin juillet 1942 l’un des premiers Français libres à recevoir la Distinguished Flying Cross. Il a alors effectué 130 missions offensives et est titulaire de 4 victoire aériennes

Nommé Squadron Leader le 1er août 1942, il prend le commandement du Squadron 174 de la RAF, équipé de chasseurs bombardiers (Hurri-Bombers). Il est alors le deuxième Français, après Jean Demozay, à être placé à la tête d’un squadron britannique. Le 19 août 1942, au cours de l’opération «Jubilee» sur Dieppe, le commandant Fayolle disparaît aux commandes de son Hawker Hurricane. Son corps, inhumé au cimetière canadien d'Hautot sur Mer en Seine-Maritime sous une mention anonyme a été identifié en 1998.

Il était titulaire de 3 victoire aériennes, ayant effectué 190 missions de guerre et détruit ou endommagé 25 bateaux ennemis.






Chevalier de la Légion d'Honneur
Compagnon de la Libération - décret du 17 octobre 1942
Croix de Guerre 1939-45 (4 citations)
Distinguished Flying Cross (GB)
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
3
.
o
  Collaboration
Probables  
o
.
o
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
1
.
o
  Collaboration
Bombes volantes  
0
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
25
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
11.01.41 Détruit He 111
Spitfire Sq 242 -
1
(Adj) Fayolle Emile
10/11.05.41 Détruit He 111
Spitfire Sq 242 Londres
2
(Adj) Fayolle Emile
03.05.42 Endommagé Fw 190
Spitfire V Sq 340 -
-
(Lt) Fayolle Emile
(Lt) Chauvin F
11.05.42 Détruit Ju 88
Spitfire V Sq 340 Beachy Head
3
(Cpt) Fayolle Emile


Sources



ACES HIGH - Christopher Shores and Clive Williams. Grub Street Editions
Aviateurs de la Liberté - Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres - Colonel Henry LAFONT
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_doc/liste_biographie.htm