Né le 24 septembre 1907 à Avignon
Tué au combat le 30 juillet 1944 (37 ans)

 

 

 

Capitaine

François Brunschwig est né le 24 septembre 1907 à Avignon (Vaucluse). Entré à l'École Polytechnique en 1926, il rejoint l'Ecole d'application de l'aéronautique de Versailles en 1928, il est promu sous-lieutenant en octobre de la même année. En juillet 1929, il est affecté au 31e Régiment d'Aviation de Tours, où il obtient son brevet d'observateur en avion. Sa démission de sous-lieutenant d'active est acceptée en octobre 1929 et il rentre dans ses foyers, nommé sous-lieutenant des officiers de réserve de l'aéronautique. Jusqu'à la veille de la guerre, il accomplit plusieurs périodes de réserviste et à l'issue de l'une d'entre elles, en septembre 1939, il est maintenu sous les drapeaux par mobilisation générale.

Il sert dans les transmissions durant la Campagne de France, à l'issue de laquelle il est démobilisé. Le 9 novembre 1940, il quitte la France en s'embarquant à Marseille et rallie les Forces françaises libres (FAFL) le 15 avril 1941 via Casablanca, Tanger et Gibraltar (réseau d'évasion du Maroc) : il passe la frontière du Maroc espagnol à pieds et sur le toit d'un wagon gagne Tanger d'où il parvient à gagner à la nage un bateau anglais qui touche à Gibraltar le 11 mars 1941. Dès son arrivée en Angleterre, François Brunschwig s'engage dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) le 15 avril 1941 ; il est affecté fin 1941 au Moyen-Orient, au groupe de bombardement Lorraine, puis à la mission militaire française du Caire en Égypte. En juin il est promu capitaine.

En mai 1942, il rentre en Angleterre et après un bref passage à Camberley et à l'Etat- major des FAFL, est affecté à la School of Great Reconnaissance 3 en avril 1943. À l'Operational Training Unit 3 de Chivenor (Coastal Command) en juin de la même année, puis au Squadron 172 en septembre suivant. Dans la nuit du 29 au 30 juillet 1944 un Vicker Wellington du Squadron 172 ne rentre pas d'une mission anti-sous marine au large des côtes de Bretagne.

Son dernier message radio est " Sous marin en vue attaquons " puis l'appareil et son équipage dont le capitaine navigateur Brunschwig, disparaissent.

 

Son frère, le Lieutenant Marcel Brunschwig vola au Groupe de Chasse "Alsace" / Squadron 341 et fut porté disparu en indochine alors qu'il commandait le Groupe de Chasse II/8 Languedoc.

 

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