Né le 26 avril 1918 à Salzuit (Haute-Loire)
Disparu le 17 avril 1942 (24 ans)

 

 

Sous Lieutenant
11 missions de guerre

Aucune victoire homologuée

Incorporé dans l'Infanterie en octobre 1938, Maurice Boyer est reçu à l'examen de l'Ecole d'Aviation d'Istres le même mois, en tant qu'élève pilote de carrière. Il commence son entraînement à l'Ecole civile de pilotage d'Ambérieu où il est breveté pilote le 1 mars 1939. Nommé sergent en août 1939, il est grièvement blessé à la Martinerie (Châteauroux) dans un accident aérien le 8 septembre 1939. Au décollage son appareil s'écrase suite à une rupture de commande. Son entraînement est interromu par un long traitement médical et, en juin 1940, il se trouve à l'hôpital d'Argenton-sur-Creuse, amputé d'un doigt de la main droite et souffra,t de multiples plaies et brûlures. Sur le point de passer devant le conseil de réforme, il entend l'appel du Général de Gaulle et décide de rallier la Grande Bretagne. Il embarque à Bordeaux sur le Madura qui arrive à Falmouth le 21 juin 1940. Il s'engage le jour même dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL).

Il reprend son entraînement dans les écoles de la RAF et passe successivement au Service Flying Training School 5 de Ternhill en juin 1941 puis à l'OTU 59 de Crosby-on-Eden à la fin de 1941. Début 1942, il est affecté au Squadron 607, sur Hurribomber. Lorsque l'unité est transférée au Moyen Orient, Murice Boyer change d'affectation et se voit transféré au Squadron 174 où il retrouve Halna du Fretay et Van Vymeersch (qui sera plus tard fait prisonnier et participera à la Grande Evasion du Luft Stalag III de Sagan en mars 1944) avec le grade de Sous Lieutenant. Le 17 avril 1942, il ne rentre pas de sa onzième mission, effectuée au-dessus de la Manche, à la recherche de convois ennemis.