Né à Greymouth en 1913, Collyns effectue ses études au Nelson College entre 1925 et 1930 avant de passer 2 ans au Lincoln Agricultural College. Ses études terminées, il s'installe comme fermier à Kaikoura.

En mars 1939, Collyns souhaite effectuer une carrière d'officier dans la RNZAF avant de s'engager dans la réserve comme pilote avec le Marlborough Aero Club. Appelé pour effectuer ses classes en 1939, il s'engage le 19 novembre et termine son entraînement de pilote militaire le 12 juillet 1940.

Après sa conversion sur Hurricane, il est affecté au Squadron 238 le 28 septembre et prend part à la phase finale de la Bataille d'Angleterre. Le 3 mai 1941, il est muté au Squadron 1 et participe aux missions offensives sur la France, effectue des missions d'escorte et des patrouilles maritimes. Le 21 juin, il remporte sa première victoire sur Boulogne. Après la fin de son premier tour d'opérations, à la mi-novembre 1940, il est placé comme instructeur dans un OTU.

Il revient en opération en juin 1942 et intègre le Squadron 243. A partir de septembre il commence à effectuer une série de mouvements dans différentes unités, à commencer par le Squadron 222 pour un mois, puis le Squadron 485 pour 6 semaines, puis au AFDU (Air Fighting Development Unit) à Duxford pour 7 mois et finalement comme instructeur de tir au 1493 Flight.

De retour en opérations à la mi-janvier 1944, il intègre cette fois-ci le Squadron 65 équipé de Mustang. A cette époque, son palmarès compte 4 victoires sans que l'on dispose de détails à ce sujet. Le 19 avril 1944, il endommage un Ju 52 et un Bf 109 au sol au cours de l'attaque d'un aérodrome situé en France et le 10 juin il remporte une victoire contre un Me 109. Quatre jours plus tard, Collyns est affecté au Squadron 19 du Wing 122 qui a beaucoup combattu lors du débarquement de Normandie.

Le 20 juin Collyns abat un Fw 190 et 2 jours plus tard il est porté disparu après une mission sur Cherbourg dont il ne rentre pas. Son Mustang a été touché par la flak alors qu'il attaquait des objectfs au sol. Rebroussant chemin pour tenter de regagner les lignes Alliées, Collyns doit évacuer son appareil lorsque le moteur prend feu. Une fois posé, il est secouru et acclamé par les Français qui l'acceuillent en libérateur. Retrouvant les troupes Américaines, il regagne sans tarder son unité.

Le 25 juin, l'Escadre déménage en France et gagne Landing Ground B7 à Mastragny en Normandie. Le Squadron suit alors les avancées de l'Armée Américaine et change régulièrement d'aérodrome. Multipliant les attaques contre les voies de communication ennemies et les objectifs de tous ordres, le Squadron 65 pourchasse les Allemands sur leur territoire. Ces attaques tournent vite au massacre pour les troupes allemandes sans défense et soumises à un déluge de feu. Collyns dira plus tard qu'il avait le sentiment "d'aller à l'abattage, au point d'en être presque malade".

Le 9 août, il abat un Fw 190 et partage une autre victoire. Cinq jour plus tard il détruit ptobablement 1 Me 109 et endommage 2 Fw 190.

Au cours d'un Sweep sur Cherbourg, le 20 août, Collyns abat un nouveau Fw 190 avant d'être lui-même abattu. Il s'écrase près d'un chemin de fer non loin de Rouvres, se tuant instantanément. Son corps est retiré des débris et porté en terre deux jours plus tard par l'ensemble du village près duquel il est tombé.

En octobre, Collyns reçoit la DFC à titre posthume avec 7 victoires à son actif et de nombreux autres endommagés.

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COLLYNS Basil Gordon, F/L (RAF 391368)

Distinguished Flying Cross

Annonce parue dans le London Gazette le 16 octobre 1944 (Posthume)