Né le 2 août 1920 à Gennevilliers (Haut de Seine)
Tué le 3 septembre 1944 (24 ans)

 

Lieutenant

Aucune victoire homologuée

Engagé volontaire pour la durée de la guerre en décembre 1939, le Caporal René Royer est élève à l'école de pilotage n° 23 de Morlaix au moment de l'armistice. Volontaire pour continuer le combat, il décide d'embarquer sur le Trebouliste affrété par le Lieutenant Pinot pour évacuer son école en Grande Bretagne.

Peu après son arrivée en Angleterre, il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) le 26 juin 1940. Après un passage à Saint-Athan, puis à l'école Franco-Belge d'Odiham en novembre 1940, il continue son entraînement dans les écoles de la RAF (Service Flying Training School 5 de Ternhill en juin 1941). A la sortie de l'Operationnal Training Unit 59 de Crosby-on-Eden en novembre 1941, il est affecté au Squadron 154 puis, en mars 1942, au Squadron 19 à Hutton Cranswick. Le 26 avril 1942, au cours d'un Sweep sur Dunkerque et Saint-Omer, son avion est touché par la Flak au-dessus de Calais, à 23 000 pieds, touchant le radiateur de refroidissement de l'aile droite. Il quitte alors sa formation et réussit un atterrissage forcé train rentré, sans volets ni indicateur de vitesse, entre Douvres et Deal. Le 23 juin 1942, un éclat d'obus récolté en combat aérien coince l'aileron droit et immobilise le "Manche à balai". Il réussit là encore à poser son avion train et volets rentrés près de Plymouth.

Nommé Aspirant ce même mois de juin 1942, il fait un passage à Warmwell (Group Air Firing Training) le même mois, puis participe, avec le Squadron 19 à deux missions lors du raid sur Dieppe, le 19 août 1942 (Opération Jubilée).

Promu Sous Lieutenant en décembre 1942, il est affecté au Groupe de Chasse 2 "Ile-de-France" / Sq 340, en mars 1943, à Turnhouse, et devient rapidement le commandant en second de l'escadrille Versailles. Le 24 août 1943, il est victime d'un accident à l'atterrissage sans autres conséquences que des dégâts matériels sur son Spitfire Vb (BM572) En septembre 1943, il est promu Lieutenant.

Le 3 septembre 1944, en partant du terrain avancé de Bernay, dans l'Eure, pour participer à sa 103eme mission offensive, il est victime d'une panne complète de son moteur, à basse altitude, le contraignant à un atterrissage forcé. Il essaie de sauver son Spitfire et de le ramener au terrain mais celui-ci décroche et percute de sol, tuant le Lieutenant Royer sur le coup.