KOCHER Charles ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours KOCHER Charles
KOCHER Charles


 

 




 


Né le 14 février 1916 à Roeschwoog (Bas Rhin)
Tué le 9 juin 1944 (28 ans)

 

 

 

Aspirant

Aucune victoire homologuée





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Asp
1944
 
Armée Air 1935 04/40 Observateur France
     
Armée Air 04/40 08/40 Observateur Damas
     
FAFL 1940 10/41 Observateur Moyen Orient
     
GB "Lorraine" 10/41 11/42 Observateur Moyen Orient
     
OTU 11/42 01/44 Elève Nav Rx Grande Bretagne
     
Sq 551 01/44 02/44 Nav Rx Grande Bretagne
     
Sq 141 02/44 09/06/44 Nav Rx Grande Bretagne

Engagé volontaire dans l'armée de l'air en 1935, Charles Kocher réussit le concours d'entrée à l'École de formation des sous-officiers du personnel navigant d'Istres. Breveté observateur, il passe successivement par les bases de Cazaux, Lyon-Bron, Châteauroux et Salon-de-Provence. En avril 1940, il embarque sur le Providence, à destination de Beyrouth au Liban.
Son parcours durant la campagne de France et jusqu'à son ralliement aux Forces aériennes françaises libres (FAFL) n'a pu être reconstitué; il semble qu'il ait servi au Groupe de Reconnaissance II/39, à Damas en Syrie, sur Potez 63-11.

Après l'armistice de Saint-Jean-d'Acre, il rejoint les Forces aériennes françaises libres (FAFL) en octobre 1941 et sert au Groupe de Bombardement "Lorraine" ; il y sert comme navigateur et participe à la campagne de Libye (48 heures de vols de guerre). Rappelé en Grande-Bretagne, il fait partie du détachement du Lorraine qui se trouve sur le Mendoza, navire torpillé le l novembre 1942 au large de Durban en Afrique du Sud. Charles Kocher ne sait pas nager mais le sergent Armfield quitte son canot de sauvetage pour plonger et le secourir.
De retour en Grande-Bretagne, il reprend son entraînement de navigateur radio, affecté successivement à la Operational Training Unit 62 d'Usworth, en mai 1943, et à la Operational Training Unit 54 de Charter Hall de juillet à septembre 1943. Le 24 octobre 1943, à la Operational Training Unit 51 de Cranfield, il vole pour la première fois en mission d'entraînement avec le capitaine Bundervoet d'Hautecourt, sur Bristol Beaufighter.

Après un passage au Squadron 551 de 'Pwinwood, où il achève son entraînement de navigateur radariste et vole encore à maintes reprises avec le capitaine Bundervoet d'Hautecourt, il est affecté en février au Squadron 141 (chasse de nuit). Nommé aspirant, Charles Kocher est le seul navigateur radio FAFL volant dans la chasse de nuit. Comme l'écrit alors Henry Bundervoet,

« cette spécialité n'a rien de commun avec celle de radio-navigant ou d'observateur. Pour devenir navigateur-radio, il faut posséder d'abord le brevet d'observateur. Le navigateur-radio ne travaille pas avec un poste de TSF ordinaire mais avec plusieurs appareils de radio détection. Son travail est délicat et difficile et doit être avant tout précis à l'extrême. Il doit interpréter rapidement la lecture d'appareils spécialisés grâce auxquels il peut naviguer de nuit en pilotage sans visibilité, de sa base à sa ligne de patrouille, souvent très loin en territoire ennemi, détecter tout appareil et identifier l'ennemi, guider le pilote dans l'interception de ce dernier sans se laisser intercepter lui-même, le conseiller dans le véritable «dog-fight» de nuit, ramener le pilote à sa base et le diriger en cas d'atterrissage sans visibilité».

Les deux hommes forment ainsi le seul équipage Forces aériennes françaises libres (FAFL) constitué de chasse de nuit, les quelques autres pilotes Forces aériennes françaises libres (FAFL) volant avec navigateur radio britannique. Ils y découvrent le De Havilland Mosquito NF II et effectuent leur première mission de guerre dans la nuit du 9 au 10 avril 1944. Cependant, les avions de l'unité pour la plupart des vétérans du Fighter Command et connaissent des problèmes de fiabilité. Ainsi, dans la nuit du 18 au 19 avril 1944, le Capitaine Bundervoet d'Hautecourt doit couper un moteur alors qu'il se trouve sur les côtes du Danemark. Il réussit ramener son avion en Angleterre, ce qui vaut à l'équipage la Croix de guerre et une citation élogieuse.

Le 27 mai, c'est une panne du radar qui oblige l'équipage à abandonner la mission de même que dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, alors que les forces alliées s'apprêtent à débarquer en Normandie.Le 9 juin, alors qu'ils rentrent de mission avec un moteur défaillant, l'équipage, formé par le capitaine pilote Bundervoet d'Hautecourt et l'aspirant radio-navigateur Kocher, annonce son intention de faire un atterrissage forcé, train rentré. La visibilité est mauvaise et le De Havilland Mosquito NF Il DD758 / TW - N survole longuement la piste de Ford, en Angleterre, avant de s'écraser à son extrémité, vers 3h 10 du matin.

 







Médaille Militaire
Croix de Guerre 1939/45



 

 


Victoires aériennes

Victoires  
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  Collaboration
Probables  
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  Collaboration
Non confirmées  
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  Collaboration
Endommagés  
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  Collaboration
Bombes volantes  
0
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  Collaboration

Objectifs terrestres
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Avions détruits au sol  
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  Endommagés au sol
Blindés  
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  Véhicules
Locomotives  
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  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
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Sources



Aviateurs de la Liberté - Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres - Colonel Henry LAFONT