JOUBERT des OUCHES Jacques ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours JOUBERT des OUCHES Jacques
JOUBERT des OUCHES Jacques


 

 

 


Né le 2 mai 1920 à Meudon
Porté disparu le 6 juin 1944 en service commandé (24 ans)

 

 

 

Lieutenant
160 Missions / 220 heures de vol de guerre.

2 avions ennemis endommagés





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
C/C
10/40
 
Armée Air 02/40 06/40 Elève Pilote France
Sgt
1941
 
OTU 06/40 09/40 Transformation Grande Bretagne
Asp
02/42
 
GC 1 09/40 11/40 Pilote Dakar. Cameroun
Slt
12/42
 
OTU 11/40 09/40 Transformation Grande Bretagne
Lt
11/43
 
Sq 87 11/05/42 06/42 Pilote Grande Bretagne
     
Sq 232 06/42 09/42 Pilote Grande Bretagne
     
Sq 616 09/42 18/11/43 Pilote Grande Bretagne
     
CIC Meknes 18/11/43 01/44 Instructeur Meknes
     
Sq 345 01/45 02/45 Pilote Grande Bretagne
     
OTU 53 02/45 03/45 Pilote Grande Bretagne
     
Sq 345 28/03/44 06/06/44 Pilote Grande Bretagne

Texte original : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/506.html

Jacques Joubert des Ouches est né le 2 mai 1920 à Meudon (Hauts-de-Seine) dans une famille d'officiers de carrière. Il passe une partie de son enfance au Maroc où son père se trouve en poste et notamment à Meknès. Etudiant à Paris, il contracte, en février 1940, un engagement volontaire dans l'Armée de l'Air comme élève pilote de chasse. Il rejoint le mois suivant en Bretagne l'Ecole de Pilotage n° 26 de Quimper puis en mai, l'Ecole de Pilotage n° 23, à Morlaix.

Au moment de la débâcle, il décide de poursuivre la lutte contre "les monstres hitlériens" ainsi qu'il l'écrit à ses parents avant de quitter la France. Sous la direction d'Edouard Pinot, commandant de l'Ecole qui réussit à rassembler ses moniteurs et 150 élèves pilotes ainsi que tout son armement défensif, Jacques Joubert des Ouches s'embarque, le 17 juin 1940, à Treboul, sur un langoustier, le Trébouliste, à destination de l'Angleterre.

Engagé dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL), il s'entraîne à Odiham et est affecté au Groupe de Combat n°1. Il participe en septembre 1940 à l'opération de Dakar puis, après l'échec de cette dernière, débarque à Douala au Cameroun où il est rapidement promu, en octobre 1940, au grade de caporal-chef. En novembre 1940, par bateau, sur le Calabar, il quitte Douala pour la Grande-Bretagne où il reprend son entraînement à Camberley avant d'être admis, en mai 1941, dans différentes écoles d'entraînement britanniques Promu successivement sergent puis aspirant en février 1942, il est affecté à la Operationnal Training Unit 61 le mois suivant.

Le 11 mai 1942, il est affecté au Squadron 87 de la Royal Air Force puis le mois suivant au Squadron 232 avec lequel il prend part à la bataille au-dessus de Dieppe le 19 août 1942. En septembre 1942, Jacques Joubert des Ouches passe au Squadron 616 basé près de Ringwood. Promu sous-lieutenant en décembre 1942, il endommage deux Focke Wulf 190 au cours de ses missions. Le 18 novembre 1943, il est promu lieutenant et affecté comme moniteur à l'école de chasse de Meknès, au Maroc, mais il n'y reste que quelques jours, bien décidé à reprendre le combat au plus tôt.

En janvier 1944, envoyé en permission à Alger, le lieutenant Joubert des Ouches à la chance de revoir ses parents, son père faisant partie du cabinet du général commandant en chef. Il parvient à se faire affecter au Groupe de Chasse II/2 "Berry", alors en formation à Alger, comme chef de patrouille. En février 1944, le groupe "Berry" qui devient le Squadron 345 de la RAF, regagne la Grande-Bretagne et s'installe à Ayr en Ecosse. Après un passage de six semaines à la Operationnal Training Unit 53, il retrouve le Groupe "Berry" le 28 mars 1944 et, sur Spitfire V, participe aux opérations du débarquement de Normandie.

Jacques Joubert des Ouches totalise 220 heures de vol de guerre et a participé à 160 missions offensives lorsqu'il disparaît en service aérien commandé au large d'Utah Beach, le 6 juin 1944, vers 11 heures du matin. Au cours de sa deuxième attaque, à quelques kilomètres de Saint-Vaast-la-Hougue, il fait part, par radio, de problèmes de moteur et saute en parachute à basse altitude. Son corps ne sera pas retrouvé.






Chevalier de la Légion d'Honneur
Compagnon de la Libération - décret du 16 octobre 1945
Croix de Guerre 1939-45 (3 citations)
Médaille de la Résistance
 



 



 

 


Victoires aériennes

Victoires  
o
.
o
  Collaboration
Probables  
o
.
o
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
2
.
o
  Collaboration
Bombes volantes  
0
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
1942/43 Endommagé Fw 190
Spitfire Sq 616 -
-
(Slt) Joubert des Ouches J
1942/43 Endommagé Fw 190
Spitfire Sq 616 -
-
(Slt) Joubert des Ouches J


Sources


Aviateurs de la Liberté - Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres - Colonel Henry LAFONT
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_doc/liste_biographie.htm