GUEDJ Max Alias Maurice ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours GUEDJ Max "Maurice"
GUEDJ Max "Maurice"


 

 

 


Né le 8 juin 1913 à Sousse en Tunisie
Tué au combat le 15 janvier 1945 (32 ans)

 

 

 

Lieutenant Colonel / Wing Commander

1 victoire homologuée





Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Sgt
1940
 
Armée Terre 1939 06/40 Fantassin Meknes
Asp
1941
 
OTU 10/40 10/40 Elève pilote Grande Bretagne
Slt
20/08/41
 
Sq 248 25/02/42 07/42 Pilote Grande Bretagne. Ops Norvège.
Lt
 
Sq 248 07/42 09/42 Pilote Malte
Cpt
05/44
 
Sq 248 09/42 05/43 Pilote Grande Bretagne
Cdt
07/44
 
OTU 132 05/43 02/44 Instructeur Grande Bretagne
L.Col
12/44
 
Sq 248 12/02/44 12/44 Chef Escadrille Grande Bretagne
 
 
Sq 143 06/12/44 01/45 Commandant Grande Bretagne

Texte original : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/428.html

Fils d'avocat devenu bâtonnier à Casablanca, Max Guedj est né le 8 juin 1913 à Sousse en Tunisie. Elève brillant, il étudie le droit à Paris, et devient à son tour avocat. Il fait de nombreux voyages en Russie et en Allemagne. Pendant son service militaire, qu'il fait dans l'armée de terre, il se passionne pour l'aviation et s'inscrit dès sa démobilisation à l'aéroclub de Casablanca. Il obtient son brevet de pilote civil en 1938. La guerre déclarée, il rejoint comme soldat de deuxième classe le 2e Régiment de zouaves, à Meknès. En juin 1940, il est sergent dans une unité de DCA. Mais, il n'accepte pas l'armistice et, muni d'un faux passeport, s'enfuit de Tanger et arrive en Angleterre le 6 septembre 1940, via Gibraltar.

Il s'engage au début d'octobre dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL), sous le pseudonyme de Max Maurice, comme élève pilote. Après un premier entraînement à l'école de pilotage d'Odiham, il est promu aspirant. Après une période d'entraînement et de perfectionnement dans différentes écoles de la Royal Air Force, il est détaché en février 1942 au Squadron 248 du Coastal Command sur Beaufighter. Ce sont, d'après ses propres mots, les plus heureux moments de sa vie, depuis le jour où il a dû abandonner la France ; il est dans un des meilleurs groupes de la RAF où il tient magnifiquement sa place de pilote.

A peine arrivé, le 17 mai 1942, il participe à l'attaque au canon et à la mitrailleuse du croiseur Prinz Eugen, qui est de plus escorté de quatre torpilleurs de gros tonnage. Le rôle de Guedj est le suivant : faire un passage, essayer de maîtriser la DCA ennemie, l'attirer et permettre ainsi aux Beaufighter torpilleurs d'opérer... Ils partent à quatre appareils : au premier passage, l'un est abattu, les trois autres sont touchés sérieusement. Il semblerait normal de rentrer à la base, mais avec un autre Français, Sabbadini, ils repartent de nouveau à l'attaque ; cette fois-ci Sabbadini est abattu. Alors, pour la troisième fois, avec un appareil criblé de trous, Max Guedj repart faire un dernier passage. Son retour, avec un avion en lambeaux, est un exploit peu ordinaire.

Il commence, ayant comme observateur un Flight Sergeant britannique, une série d'opérations formidables, de Norvège à Malte, patrouillant sur l'Océan à la recherche des navires ennemis ou bien attaquant les chasseurs allemands qui harcèlent les patrouilles alliées anti sous-marines. Il continue ensuite à effectuer une série de sweeps offensifs et de reconnaissances photographiques sur les côtes de Norvège et de Hollande. Puis son groupe opère dans le golfe de Gascogne. En juillet 1942, ils sont envoyés à Malte, protégeant les fameux grands convois qui passent alors en Méditerranée. Guedj effectue de nombreuses attaques au sol contre les aérodromes ennemis, particulièrement celui de Cagliari, où il détruit des hangars remplis d'avions, et, au sol, trois autres appareils torpilleurs, italiens et allemands. Le Squadron revient ensuite au Pays de Galles pour des opérations sur le golfe de Gascogne. En mars 1943, il descend un Junker 88 au-dessus de la baie de Biscaye mais son avion est très endommagé pendant le combat. Il réussit, dans des conditions extrêmes, à ramener son appareil et, pour cela, reçoit la DSO. Voyant que son tour d'opérations touche à sa fin, il demande alors à ne faire que les missions les plus dangereuses : les attaques de bateaux.

Sa popularité dans son squadron est devenue extrême et son commandant désire en faire un de ses chefs d'escadrille, le considérant comme le meilleur élément de son groupe à tous points de vue. Après son premier tour d'opérations, il insiste pour ne pas prendre de repos, mais n'obtient que de prolonger ce premier tour de quatre-vingts heures. Il part comme instructeur à la Operationnal Training Unit 2 où il est en charge de l'Air firing flight, volant et s'entraînant au tir sans arrêt. L'intérêt qu'il porte à cet entraînement améliore beaucoup ses résultats et l'amène à battre un record considéré jusque-là comme imbattable (250 points sur un maximum de 300).

En février 1944, il réussit enfin, après avoir insisté de tous côtés, à retourner en opérations, au Squadron 248, et repart de nouveau pour le golfe de Gascogne ; il fait entre-temps sa "transformation" de Beaufighter sur Mosquito. Avec beaucoup de cran, il prend, au cours d'une mission de reconnaissance photo, des vues du port de Cherbourg à moins de 300 mètres d'altitude. Sans arrêt il prend part à de nombreuses opérations ; puis le D Day arrive. Son groupe travaille à l'extrême, non sans pertes (22 équipages sont perdus en six semaines). Il prend part à toutes les sorties, faisant jusqu'à trois patrouilles par jour, parfois plus de huit heures de rase-mottes sur l'eau en moins d'une journée. Il reçoit alors une barre à sa DFC. En septembre le Squadron 248 est envoyé à Banf en Ecosse pour opérer au-dessus de la Norvège et en décembre 1944, Max Guedj est nommé Wing Commander de la RAF ; il prend le commandement du Squadron 143, sur Mosquito.

Le 15 janvier 1945, il participe à l'attaque d'un convoi de navires ennemis sur les côtes de Norvège, au-dessus du port de Leirvik. Fonçant sur un pétrolier, il réussit à l'endommager, mais la "flak" est serrée ; son avion est touché et un moteur arrêté. Il repart quand même de nouveau à l'attaque, sur un seul moteur et réussit à couler son adversaire. Un second bateau se présente : toujours sur un seul moteur, il l'attaque et l'endommage. Douze Focke-Wulf 190 se trouvent dans les parages. Attaqué de toutes parts, Max Guedj disparaît avec son navigateur britannique, le Flight Lieutenant Langley.

L'inauguration de l'esplanade Max Guedj

Le 15 janvier 2001 a été inaugurée, à Paris, l'Esplanade Max Guedj, du nom du redoutable pilote des Forces Aériennes Françaises Libres, Compagnon de la Libération. Le général d'armée Jean Simon, Chancelier de l'Ordre de la Libération, participait à cette cérémonie présidée par M. Jean Tibéri, Maire de Paris. De nombreux vétérans, notamment des Forces Aériennes, assistaient à l'inauguration de cette esplanade située dans le XVe arrondissement, au croisement de la rue Balard et de la rue Gutemberg.

Deux discours ont été prononcés par M. Jean Tibéri, Maire de Paris, et par le Général d'Armée Aérienne Guéguen. La plaque a été ensuite dévoilée conjointement par Mme Claudine Dars, fille de Max Guedj, M. le Maire de Paris, et M. le Chancelier de l'Ordre de la Libération.

Récit du dernier combat de Max Guedj (Feux du Ciel, Flammarion 1951 - Collection L’Aventure vécue - Pierre Clostermann)

L’île de Barroy, avec son phare ceinturé de bandes noires et blanches, ses sémaphores et la station de radar... Batterie de 88 mm aussi. Trois boules ocres apparaissent soudain juste en-dessous des nuages, deux cents mètres au-dessus de la formation, comme des taches d’encre sur un buvard... coups d’alerte de la D.C.A. sans doute.

A Narvick et à Elvegaard les sirènes doivent hurler.
Revolver and Shark attacking

C’est le grand fjord d’Ofot, flanqué de montagnes hautes de cinq cents mètres, couronnées de glaciers, tombant à pic dans les eaux froides et claires frangées de glaçons. Pas encore de Flak ? C’est un miracle... A six cents kilomètres à l’heure la formation s’engage et rase le flanc des montagnes. Shark à gauche, Revolver à droite, et au milieu du fjord, comme un râteau survolant le chenal libre, les six Mosquito des sections bleues foncent line-abreast... Au pied d’un entassement cyclopéen de roches figées dans la neige, les Revolver frôlent les débris calcinés d’un torpilleur allemand détruit le 13 avril 1940... Soudain, le fjord principal s’élargit comme la paume d’une main dont les doigts sont les fjords d’Herjangs, de Narvick, de Rombacks et d’Elvegaard. Narvick en face, avec ses toits noirs, la tour de bois de son église, les piles de planches sur les quais de pilotis... quelques bateaux de pêche... un vieux bateau à roue semi-échoué... Du calme maintenant. Max se remémore les photos d’Intelligence. L’objectif est dans Rombacks Fjord... Rombacks Fjord - sinueux couloir large de douze cents mètres, encaissé entre les parois hautes de huit cents, où est pris au piège un nuage qui le coiffe comme le couvercle d’une boîte... tout au bout, collé au rocher à pic, il doit y avoir le pétrolier.

"Look out, Flak". Les Shark ont obliqué à droite vers l’embouchure du fjord. Max passe en trombe, virant à la verticale au-dessus de la ville... le ciel se remplit d’éclairs et de traceurs.

Les six Mosquito bleus foncent sur le gros contre-torpilleur qui fait feu de toutes ses pièces. Il disparaît aussitôt dans les traînées et les explosions des quarante-huit rockets qui déchirent sa coque comme du papier de soie ! Lueur dans le ciel... gracieuse parabole d’une écharpe de fumée noire et un Mosquito percute. Un deuxième éparpille ses débris en feu sur le flanc de la montagne le long d’une rangée de sapins. Un parachute se détache d’un troisième dont l’aile a été arrachée par un coup de 88 mm au but...

Un véritable filet de lumière est tendu au travers de la vallée par une vingtaine de postes de Flak perdus dans les rochers.

Les flocons de 20 mm déroulent un tapis blanc autour des avions qui zigzaguent follement entre les chapelets lumineux...

Les deux Speerbrechers et les « Sans-Soucis » (1), embossés en quinconce, bloquent l’entrée du fjord. Il faut passer entre leurs feux croisés.

Entre eux, les Flak-ships ont soixante tubes de 20 mm et vingt-deux tubes de 37 mm... muraille aveuglante tressée par cinq cents projectiles explosifs à la seconde contre laquelle se fracassent les avions. Un Mosquito, probablement touché à la rampe de rockets, explose dix mètres au-dessus d’un escorteur et le couvre d’une nappe d’essence enflammée. Hachant les servants des pièces de D.C.A., les munitions sur le pont explosent. L’avion suivant, visant au hasard dans le brasier, lâche sa salve de rockets qui broie le petit navire... C’est un enfer dont les parois rocheuses répercutent les échos. La Flak et le hurlement des moteurs déclenchent des avalanches qui dégoulinent en cascades sur les pentes jusqu’à la mer... sourd grondement de la nature qui se révolte contre le fracas des hommes.

Mais soudain, voici qu’une note différente intervient dans ce fracas. C’est le ronflement métallique et irrégulier des moteurs B. M . W... Vingt Focke-Wulf 190 débouchent sur Bjervick. Venant de l’aérodrome de Bardufoss, ils se sont faufilés sous les nuages dans la vallée et à sept cents à l’heure ils bondissent sur les Mos­quito pris au piège dans le fjord... Max est en tête. Coude à coude avec son observateur, bas­culant le Mosquito d’une aile sur l’autre, ils ont réussi à fran­chir le barrage des Flak-ships indemnes.

Tout au fond du fjord, faisant corps avec la montagne, voilà le grand pétrolier, camouflé de zébrures blanches et noires - ventre étiré, bas sur l’eau, cheminée tout à l’arrière, il est enchâssé dans les glaces... sa silhouette bien précise est encadrée dans le collimateur.

Coups de boutoir des quatre canons dont les culasses cognent sous les pieds comme des pistons de locomotives... Max attend d’être à bout portant pour lâcher les rockets. En attendant, pour neutraliser la Flak il tire, et ses obus de 20 mm piaulent, ricochant sur la glace, brodant un collier d’explosions sur la coque...

"Rockets ON
the whole lot"

Stevens, l’observateur, crispé sur son siège - témoin passif, à la merci de l’habileté de son pilote - fuse la salve complète de huit rockets... l’équivalent d’une bordée d’un croiseur de dix mille tonnes ! Max se penche encore plus en avant vers le collimateur et ses yeux mi-clos se durcissent... il frôle la détente. Au moment exact où il va tirer, son Mosquito est soudain catapulté latéralement par une formidable explosion. D’instinct, malgré la douleur affreuse qui lui tord l’estomac, Max tire de toutes ses forces sur le manche... la coque... les mâts... les rochers... les sapins - tout lui bondit au visage.

L’avion file vers les nuages, brutalement, et s’y enfouit. Max maîtrise l’embardée de l’appareil qui dérape - en effet, par-dessus le dos de l’observateur effondré, il aperçoit le moteur droit qui vomit des flammes au travers de ses capo­tages arrachés. Pour Max, en plus de la souffrance de sa blessure, l’agonie du mortel P.S.V. dans les nuages hérissés de montagnes. Les gyroscopes et l’horizon artificiel, déréglés un instant par le choc, reprennent... l’avion vibre dangereusement... du calme !... hélice droite en drapeau... extincteurs... toujours cette déchi­rante douleur et le sang chaud qui coule le long des jambes, sous les pantalons.

Soudain, c’est le ciel bleu sur la couche unie de nuages ! L’observateur est tué - la cabine, le tableau de bord, les manettes, les vitres sont couverts de sang qui a éclaboussé partout.

Ne pas s’évanouir - surtout pas ! Virage à gauche... 180°... Le feu est éteint, et le moteur droit bave par ses tôles dislo­quées de la mousse sale. Que se passe-t-il sous les nuages ? Parfois quelques obus de D.C.A. traversent la couche blanche et sèment des éclatements sombres qui paraissent incongrus dans cet absurde calme... Mais les rockets sont toujours sur leurs rails - quelle ten­tation dans tout ce vertige... rentrer au-dessus de ces nuages... dans ce calme, jusqu’en Écosse... attendre que le radio-compas indique la terre... sauter alors en parachute... Il a bien ramené, du golfe de Gascogne à Predanack, un Beaufighter sur un seul moteur... à plus forte raison un Mosquito ! Oui, mais la mission était alors accomplie. Que sont devenus ses avions... et le pétrolier ? Plus de réception à la radio, l’émission seule fonctionne. Max a pris sa décision - comme elle est loin de la France !

"Revolver leader here. I am going to make another pass "

Coup d’oeil au chrono. Ce doit être la mer maintenant au­dessous... descente prudente en P.S.V... bien à plat dans l’ombre humide... quelques franges de buée plus lourde et c’est la mer - grise et mouvante. Virage cap sur cap. Voilà de nouveau l’île de Barroy. Surpuissance - emergency - au moteur gauche indemne... flettners réglés pour soulager le pied gauche qui fatigue, poussé à fond sur le palonnier. Narvick. Ah ! ne pas s’évanouir ! La lucidité de la douleur donne à tout un relief terrible... les Focke-Wulf qui bourdonnent et rebondissent dans le fjord comme des guêpes sur un carreau... Mosquito en feu qui égrènent des fragments d’ailes et de fuselage sur la neige... piliers de fumée noire dérivant sur l’eau... C’est donc tout ce qu’il reste de ses avions ? Dans cette petite baie, une mare de mazout irisée, semée de débris de navire... quelques hommes aux gilets de sauvetage jaunes qui nagent... des bulles d’air énormes qui crèvent à la surface... Plus loin, un torpilleur éventré s’est mis au sec sur les rochers... Mais il reste de la Flak. Elle revient, furieuse comme une bourrasque, infranchissable. Le Mosquito, poursuivi par quatre Focke-Wulf aux canons panachés d’éclairs secs, rase la mer. Il est si bas que le vent deson hélice souffle un sillage qui frissonne sur l’eau noire piquée de petites flaques d’écume des impacts d’obus... Ne pas s’évanouir ! Un Focke-Wulf danse derrière le Mosquito, à vingt mètres, pour donner le coup de grâce et tire à bout portant. Les obus ravagent le fuselage et frappent comme des coups de marteau dans le blindage dorsal du siège de Max... Encore mille mètres... ne pas s’évanouir et tenir encore cinq cents mètres... l’autre moteur est maintenant en feu à son tour et ronge le longeron de bois... Un éclat a décapité le collimateur. Maintenant, il va falloir larguer les rockets à cinquante mètres pour ne pas manquer. Le Mosquito oscille sur sa trajectoire comme un homme qui trébuche, et maintenant un autre Focke-Wulf tire, et ses obus explosent sur l’avion et aussi sur le pétrolier qui grandit. Jet de feu... les huit rockets sont larguées comme des lances qui perforent les tôles de la coque et le revêtement des citernes... Le tonnerre de l’explosion répercutée dans le fjord est si formidable que les habitants de Narvick, croyant que la mon­tagne croule, s’enfuient épouvantés dans les rues. Les Norvégiens retrouveront un treuil du navire allemand dans la vallée voisine, à deux kilomètres de l’explosion ! Mais le Mosquito s’est fondu dans le fleuve de feu qui a flambé les sapins tout le long des pentes, dans un rayon de plusieurs centaines de mètres... Il neige à nouveau, et les flocons sont noirs de suie. Quatre Mosquito, quatre équipages, les nerfs brisés, luttent pour rentrer à la hase... dans la nuit arctique qui tombe... noire aussi, sans étoiles. Quatre Mosquito sur dix-neuf !

Adieu, Max !

[1] Ce n’étaient probablement pas des « Sans-Soucis », mais d’après les archives allemandes des escorteurs type M. - sans doute les M.402 et M.471.

 

 


 



   


Commandeur de la Légion d'Honneur
Compagnon de la Libération - décret du 20 novembre 1944
Croix de Guerre 1939-45 (6 citations)
Médaille de la Résistance avec rosette
Distinguished Service Order (GB)
Distinguished Flying Cross and Bar (GB)
 


 



 


Victoires aériennes

Victoires  
1
.
o
  Collaboration
Probables  
o
.
o
  Collaboration
Non confirmées  
o
.
o
  Collaboration
Endommagés  
o
.
o
  Collaboration
Bombes volantes  
0
.
o
  Collaboration

Objectifs terrestres
.
Avions détruits au sol  
-
.
-
  Endommagés au sol
Blindés  
-
.
-
  Véhicules
Locomotives  
-
.
-
  Bateaux

VICTOIRES
Date Heure Revendic Type Unité Avion d'arme Unité Lieu   Référence
00.03.43 Détruit Ju 88
Beaufighter Sq 248 Golfe de Biscaye
1
(Cpt) Guedj Max


Sources



ACES HIGH - Christopher Shores and Clive Williams. Grub Street Editions
Aviateurs de la Liberté - Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres - Colonel Henry LAFONT
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_doc/liste_biographie.htm
http://www.harissa.com/D_celebres/maxguedj.htm