IFFLAND Hans ciel de gloire - histoire des as de l\'aviation de 1914 à nos jours IFFLAND Hans
IFFLAND Hans


 

 


 

 


 

 

Né ???

 

 

 

Sous-Lieutenant / Leutnant

18 victoires

 


 

 


Grade Date
Unités
Arrivée Départ Fonction Secteur
Lt
1944
12./JG 3 ~1943 1943 ~ Flieger France / Allemagne
   
10./JG 3 ~1943/44 1944 ~ Flieger France / Allemagne

Hans Iffland remporte sa première victoire en combat aérien le 6 août 1943 lorsqu'il abat un B-24 de l'USAAF. Il est alors membre du 12./JG 3. Sa deuxième victoire est obtenue au détriment d'un bimoteur B-26, victoire qu'il remporte 6 mois plus tard en qualité de memebre du 10./JG 3. A partir de ce moment là, le nombre des victoires va augmenter rapidement au cours de l'été 44, notamment contre les bombardiers lourds qui représentent au final 16 des 18 victoires qu'il revendiquera. Le 7 juillet 1844, après avoir abattu un nouveau B-24 de l'USAAF, il est lui-même abattu au-dessus de Oschersleben. Il abandonne son Fw 190A-8/R2 (W.Nr. 680 750) au-dessus de Halberstadt mais présente de graves blessures. Ses blessures sont alors trop graves pour lui permetter de reprendre le combat. A l'automne 1944, il reçoit la Deutsches Kreuz in Gold.

Au total, il revendiquera 18 victoires, dont 5 doublés, toutes obtenues sur le front de l'Ouest..

Voici en quels termes, Hans Iffland décrivait sa première mission d'interception d'un raid sur Berlin par la 8th AIR FORCE

Normalement, nous nous levions à 6 heures du matin et rejoignons le centre des opérations à 6 heures 30 où nous déjeunions. Ensuite les Officiers et les Sous-officiers bavardaient , jouaient aux cartes, écrivaient ou lisaient..

Il y avait plusieurs chambres et autres pièces dans le bâtiment, de même qu'une salle de briefing. Il y avait une grande carte sur le mur de la salle d'alerte, où les vagues de bombardiers alliées étaient reportées au fur et à mesure de leur progression. A côté de la carte se trouvaient tous les noms des pilotes disponibles, leur score, les opérayons auxquelles ils avaient pris part et celles qu'ils avaient du interrompre pour quelque raison que se soit. On pouvait ainsi voir d'un seul coup d'oeil ceux qui étaient les plus agressifs et ceux qui au premier signe de difficulté rebroussaient chemin.. Bien entendu, si un pilote devait rentrer à la base avant la fin de la mission pour un problème de moteur plusieurs fois de suite, les autres pilotes commencaient à se poser des questions. Le tableau montrait aussi qui était malade ou blessé et qui était opérationnel, etc...

Tout le monde attendait et s'occupait, en jouant aux cartes ou au ping-pong.

Lorsque les bombardiers pénétraient dans l'espace aérien sous notre contrôle, nous avions 3 niveaux d'alerte. Le premier consistait en une alerte à 30 minutes : "Achtung, Achtung, Achtung, Achtung, eine Durchsage: Ab sofort 30 Minuten Beritschaft!" Il s'agissait juste d'un avertissement indiquant que les pilotes étaient pré-alerte et qu'ils ne devaient pas quitter la salle de permanence en dehors de ceux qui n'étaient pas service. Normallement, une musique martiale jouait aux haut-parleurs, entrecoupeés par les annonces du controleur. Le message suivant indiquait que l'alerte était à 15 minutes "15 Minuten Beritschaft!" La musique devenait alors plus insistante. Lorsque cet ordre était donné, les pilotes devaient se diriger vers leur zone de dispersion réciproques en fonction de leur Staffel d'appartenance. L'étape suivante consistait à regagner les appareils qui étaient répartis autour de l'aérodrome. . Plus tôt dans la matinée, chaque appareil avait été préparé par les mécaniciens, armé et avec les pleins d'essence. Chaque appareil était muni d'une réservoir supplémentaire accroché sous le ventre. Les moteurs avaient été testé plus tôt dans la matinée. A ce stade de l'alerte, chaque pilote enfilait son gilet de sauvetage et ses différents équipements de vol qu'il allaient bien souvent grader toute la journée.

L'étape suivante était l'attente dans les Cockpit, prêt au décollage : "Achtung, Achtung, ab sofort, Sitzbereitschaft!" Les pilotes se dirigeaient alors vers leur avion, grimpant dans la cabine, installant leur parachute, réglant leur siège et enfilant leur casque, raccordant leur radio. Chaque Messerschmitt disposait d'une grande manivelle sur le côté du moteur, prête à être actionner pour démarrer le moteur.

En alerte dans leurs Cockpits, les pilotes pouvaient entendre le déroulement des combats grâce au relais radio. L'alerte Cockpit ne durait jamais plus de 10 à 15 minutes, bien qu'elle puisse aussi durer jusqu'à 1 heure. Pour moi, les minutes d'attente dans l'habitacle étaient les plus difficiles d'entre toutes. Après que l'ordre de décollage ait été donné, nous étions dès lors trop occupé pour penser à ce qu'il allait nous arriver. Mais l'attente, sans rien à faire d'autre que penser était terrible. Serions-nous encore vivant ce soir ou est-ce le commencement de notre dernière journée ? Ma plus grande crainte était d'être blessé et handicapé à vie. Bien sur, nous avions peur de la mort mais elle était préférable à une blessure grave. La crainte de demeurer estropié était ma plus grande crainte.

A 11 h 37 l'ordre de décollage arriva. Une seule fusée verte en provenance de la salle d'opérations. Le décollage sur alerte faisait partie des choses normales pour une unité de chasse de la Luftwaffe, avec les appareils des 3 staffeln et de l'Etat-Major répartis aux quatre coins de l'aérodrome. Lorsque l'ordre de décollage était donné, deux mécaniciens se précipitaient sur la manivelle pour aider le moteur à se lancer. Lorsque l'hélice commence à tourner un peu plus vite, le pilote actionne le démarreur situé près du genou droit et après quelques ratés, e moteur vombrit dans un hurlement infernal. Après que le moteur ait démarré, l'Etat-Major décolle en premier depuis leur zone de dispersion. Lorsqu'ils franchissent le centre du terrain, le Staffel 10 situé à 90° sur la gauche décolle, suivit du Staffel 11 et du Staffel 12. Après le décollage, l'Etat-Major tourne sur la gauche et fait le tour de l'aérodrome, grimpant et s'éloignant, suivit par les autres Staffeln. Une fois le Gruppe reformé, le leader, le Major Friedrich-Karl Mueller, a pris la direction de Magdeburg.

 

 

Lorsque nous sommes arrivé à environ 800 mètres des bombardiers, nous avons été heureux de ne pas nous retrouver confronté à l'escorte, n'ayant qu'à essuyer le tir défensif des bombardiers. A cette distance, il était difficle pour les mitrailleurs des bombardiers de savoir s'ils tiraient sur des Me 109 ou des Mustangs et tout ce qui volait à proximité des bombardiers était une cible potentielle. Notre mission consistait à ouvrir la voie pour les chasseurs lourds afin de leur permettre d'engager les bombardiers. Je me rappelle que la formation ennemie ressemblait à un gros essaim d'insectes à cette distance là.

Il était terrifiant d'avoir à attaquer ces bombardiers qui vous tiraient dessus depuis une distance de 800 mètres alors que votre propre appareil ne disposait que d'une quantité limitée de munitions - nous devions attendre d'être à 300 / 400 mètres de distance pour ouvrir le feu. Cette interception du 6 mars 1944 était l'une de mes premières attaques frontales contre une formation de bombardiers ennemis. Cette tactique avait été adoptée parce qu'elle était plus plus efficace contre les bombardiers. Lorsque nous attaquions par l'arrière, nous devions rester très longtemps sous le feu de l'ennemi avant d'être à portée de tir. De fait, nous perdions plus de chasseurs que nous abattions de bombardiers. Lorsque nous réalisions des attaques frontales, nous ne pouvions en revanche tirer que pendant 1 seconde, mais les bombardiers étaient gros et nous étions relativement petits et nous avions plus de chance de les toucher que eux de nous atteindre. Notre tactique consistait à placer tous les avions du Staffel en ligne pour mener l'attaque, empéchant ainsi les bombardiers de concentrer leurs tirs sur un seul appareil.

Durant la passe de tir, tout allait très vite. Nous volions à plus de 450 kilomètres par heure, et les bombardiers volaient pour leur part à 380 kilomètres par heure, provoquant une vitesse de rapprochement de 800 à 900 kilomètres par heure. Après avoir tiré une courte rafale sur l'un des B-17, je m'éloignais. J'attaquais depuis une position sitiée légèrement au-dessus, tirant avec une légère déflection dans le nez. Nous savions qu'un seul obus de 30 mm pouvait avoir des effets dévastateurs s'il touchait l'avant du bombardier, même s'il était très difficle d'ajuster son tir pendant le très court instant que durait la passe. Je visais le nez mais ne vit les flash de mes projectiles qui explosaient sur l'aile. Pendant toute l'attaque, nous pouvions voir les traceuses monter des Fortress dans notre direction. J'en vis quatre ou cinq toucher mes ailes.

Alors que nous nous éloignions des bombardiers, je balancais mon aile gauche pour observer les résultats de notre attaque et pour offrir la plus petite cible possible aux yeux des mitrailleurs ennemis. Je devais aussi me placer hors de portée de tir de l'autre Staffel qui conduisait à son tour son attaque. Je ne voulais pas non plus percuter un bombardier. Je vis l'aile du B-17 se plier progressivement et le bombardier tomber. A ce moment là, je me trouvais derrière la formation et mon objectif était de rejoindre les autres Messerschmitt du Gruppe afin de mener une nouvelle attaque.

 

 

Ce jour là, nous avons abattu 13 bombardiers pour la perte d'un seul chasseur sans tué ni blessé de notre côté. Nous étions parvenu à surmontre l'imposante supériorité numérique de l'ennemi et nous étions très étonné de notre succès. Celui-ci nous redonna espoir. Nous avions le sentiment que nous pouvions faire face avec efficacité à ces grandes formations de bombardiers. Je tentais alors de rejoindre les autres machines du Staffel qui portaient des numéros blancs. Le Staffel 11 portait des numéros jaunes. Si quelqu'un se trouvais seul, il devenait vulnérable face aux attaques des Mustang et des autres chasseurs présents en grand nombre. Le Gruppe fit un tour par la gauche et le tour achevé se mit à suivre la formation, parallèlement, légèrement au-dessus et derrière. Tout en se maintenant à distance des tirs ennemis, les chasseurs progressaient, se mettant en position pour une deuième attaque frontale. Il était essentiel de mener cette deuième attaque avec un nombre suffisant d'appareils. Si un ou deux appareils attaquaient seuls, les bombardiers pouvaient concentrer leurs tirs, rendant l'attaque extrèmement dangereuse. Les ordres étaient d'attaquer les bombardiers tant que nous avions des munitions. Il était interdit de rentrer à la base avec un appareil ayant encore du carburant et des munitions. Même s'il ne nous restait que 10 obus, nous devions les utiliser contre l'ennemi.

Je me place alors en position pour ma deuxième attaque mais les bombardiers se mirent à virer, déjouant mes tirs. Lors de la première attaque, les bombardiers volaient en formation serrée. Maintenant, les avions sont plus espacés et les pilotes disposent de plus de place pour manoeuvrer. Le B-17 virait à droite et à gauche à chaque fois que je tirais, rendant difficile la visée. Bientpot, je tombais à court de munitions. La partie la plus dangereuse de lamission consistait à passer à travers l'escorte. Ce jour là, nous y sommes parvenu sans difficulté. Les consignes étaient d'engager le combat avec les chasseurs ennemis que dans le cas où nous y étions obligé. Nous devions concentrer nos attaques contre les bombardiers qui représentaient le plus grand danger pour notre pays. La seule entorse à cette règle intervenait lorsque nous escortions des chasseurs lourds dont nous devions protéger l'approche.

Une fois que nous étions à court de munition, il était important de rejoindre les autres chasseurs car nous devenions très vulnérables aux attaques des chasseurs ennemis. Si nous étions 4 ou 5 à voler ensemble, les chasseurs américains réfléchissaient à deux fois avant de nous attaquer. Par ailleurs, une fois que le carburant commencait à manquer, il devenait important de regagner la base et de se poser.

En quittant les bombardiers, nous descendions rapidement à une altitude de 200 mètres afin de nous assurer de ne pas être suivis par les chasseurs ennemis. A cette altitude, notre camouflage nous rendait très difficilement détectable alors que de notre côté nous pouvions aisément voir les silhouettes des chasseurs ennemis se détacher sur le ciel. A cette altitude de 200 / 300 mètres, nous pouvions difficilement contacter notre base pour lui indiquer notre retour. Nous remonttions donc juste le temps nécessaire pour lancer notre appel. Lorsque nous sommes arrivé à proximité de Salzwedel, nous avons survolé l'aérodrome à basse altitude et les pilotes qui avaient remporté des victoires battaient des ailes. Je vis un appareil situé devant moi effectuer cette manoeuvre et je la réalisais aussi. Nous savions que nous avions obtenu d'importants succès avant même de nous être posé. Lorsque nous nous préparions pour la deuxième attaque, nous avions plusieurs avions quitter la formation alors que d'autres laissient échapper de la fumée. L'un descendit d'environ 1000 mètres puis explosa. Un autre était en feu et des parachutes firent leur apparition dans le ciel. Lorsqu'un appareil était en feu, les autres appareils du Box s'éloignaient afin d'éviter d'être touché par les éclats en cas d'explosion. Le spectacle était impressionnant.

 

 

Après avoir atterit et conduit l'appareil vers la zone de dispersion du Staffel le premier qui vint à ma rencontre fut mon mécanicien. Il m'avait vu agiter mes ailes et lorsque je coupais les moteur et que j'ouvrais ma verrière, il se tenait en arrière de l'aile et frappa ses mains au-dessus de sa tête en criant "Herr Leutnant, gratuliere!" offrez-moi une cigarette. Evidemment, si un pilote remportait une victoire, celle-ci comptait aussi pour le mécanicien, témoignant ainsi de la qualité de préparation de la machine. Nous ne manquions pas de cigarette dans la Luftwaffe. Nous étions très bien pourvu en boisson et en nourriture. Je ne me rappelle pas d'avoir souffert de privation lorsque nous étions en Allemagne, seulement quelques difficultés d'approvisionnement lorsque nous étions en Italie.

Lorsque je rejoignis la salle d'opération, le Major Mueller rassemblait les rapports de ses pilotes. J'attendais mon tour, marcais jusqu'à la table où il se trouvait. je claquais des talons, saluais et annonçais fièrement "Melde gehorsamst. Vom Einsatz zuruck. Eine Fortress abgeschossen!" et j'expliquais comment j'avais atteint le bombardier et vu l'aile se détacher avant de voir le bombardier tomber. "Ach, das war Ihrer! Hab ich gesehen!" s'exclama l'un des autres pilotes. C'était important pour une confirmation car en l'absence de témoin oculaire, il était très difficile de se faire créditer une victoire. De nombreux autres pilotes dirent la même chose: Le bombardier s'était enfoncé de manière spectaculaire et plusieurs pilotes se rappelèrent l'avoir vu . "Gratuliere!" souria Mueller. Après moi, d'autres pilotes revendiquèrent des victoires. Chacune d'ntre elle fut notée sur le tableau, en-dessous du nom du pilote et très vite il devint évident que nous avions réalisé une très belle interception.

Salzwedel était une base permanente de la Luftwaffe. Mueller annonça, lorsque le Gruppe fut totalement relevé de l'alerte : "Ce soir nous célébrerons notre victoire !" Après un bain chaud et après avoir changé nos tenues de vol trempées de sueur, je rejoignais le Mess des officiers à 19 heures. Le Jagdgeschwader 3 avait des contacts avec la société de vin Henkell , si bien que nous n'étions jamais à court de vin. Lorsqu'un pilote était tué au combat, il était de coutume pour le Kommodore de faire un petit discours; et pour les pilotes de porter un toast à sa mémoire avant de briser les verres dans la cheminée. Mais il n'y avait pas eu de mort ce jour là.

La soirée aurait pu se prolonger bien au-delà de minuit lorsque le commandant Mueller dit "Les jeunes, c'est finit. Nous devons être à nouveau prêt demain." Comme toutes les soirées entre officiers de la Luftwaffe, l'ambiance était tranquille. Nous avons chanté (pas de chants Nazi !) : "Es ist so wunder wunder schon, hoch in den blauen Luftigen Hohen"; "Oh, du schoner We-e-esterwald"; "Auf der Luneburger Heide, in den wunderschonen Land". Un des officiers voulut accompagner le chant à la guitare. Une charmante soirée entre camarades, aux côtés d'officiers de plus en plus ivres jusqu'à l'heure du coucher..

 


 

 


 

DECORATIONS
EK 2
EK 1
Ehrenpokal
DKG
01/01/45

Blessé
07/07/44

 

 

 

                               

 

 





 

Date Heure Type Avion Unité Grade Fonction Lieu   Remarque
16.08.43
12:59
B-24
12./JG 3 Lt Flieger
1
11.02.44
11:20
B-26
10./JG 3 Lt Flieger
2
06.03.44
14:30
B-17
10./JG 3 Lt Flieger N Magdeburg
3
Possibly B-17G (42-31079) of 91BG flown by 1st Lt P Coleman, 4 killed, 6 baled out, POW
08.03.44
13:47
B-17
10./JG 3 Lt Flieger
4
08.04.44
14:20
B-24 HSS
10./JG 3 Lt Flieger 10km NW Braunschweig
5
09.04.44
11:45
B-24
10./JG 3 Lt Flieger N Rügen
6
09.04.44
12:13
B-24
10./JG 3 Lt Flieger
7
11.04.44
11:04
B-17 HSS
10./JG 3 Lt Flieger
8
11.04.44
13:30
B-17
10./JG 3 Lt Flieger Oebisfelde
9
14.04.44
13:35
B-17 HSS
10./JG 3 Lt Flieger NE München
10
29.04.44
11:05
B-17 HSS
10./JG 3 Lt Flieger Barneburg
11
08.05.44
10:09
B-24
10.(Sturm)/JG 3 Lt Flieger near Steinhorst
12
08.05.44
10:14
B-24 HSS
10.(Sturm)/JG 3 Lt Flieger 5km W Gifhorn
13
12.05.44
12:37
B-17 eV
10.(Sturm)/JG 3 Lt Flieger area Bad Neuheim-Fulda
14
13.05.44
14:24
B-17 HSS
10.(Sturm)/JG 3 Lt Flieger AF
15
24.05.44
11:25
B-17
10.(Sturm)/JG 3 Lt Flieger 3 Halberstadt
16
24.05.44
11:30
P-51
10.(Sturm)/JG 3 Lt Flieger
17
07.07.44
942
B-24
10.(Sturm)/JG 3 Lt Flieger Oschersleben
18

 




 


Sources

http://www.ritterkreuztraeger-1939-45.de/Luftwaffe/rk-Luftwaffe-Namensliste.htm
http://www.geocities.com/~orion47/AWARDRECIPIENTS/AwardRecipients.html
http://www.das-ritterkreuz.de/index.php4
http://www.luftwaffe.cz